Sans être climatologue, Philippe Verdier était cependant le chef du service météo de France Télévisions. Après la sortie de son livre controversé, son employeur lui a demandé par lettre de ne pas venir travailler. La faute à ses trop nombreuses interventions sur les plateaux de télévision. Selon le Monde, France Télévisions aurait rappelé le «principe déontologique» qui interdit aux salariés de s’exprimer publiquement en engageant l’entreprise. Il y aurait eu donc atteinte à l'image de l'entreprise.
Pour Philippe Verdier, pas de doute, cette mise à pied est à lier avec la tenue de la COP21. Son livre, Climat Investigation se voulait très critique à l’égard de cette conférence internationale dont France Télévisions est pourtant partenaire.
Dans le livre, il n'annonce pourtant nul réchauffement à l'horizon, mais un amoncellement de «scientifiques manipulés», d'aveuglement médiatique et d'ONG rapaces. Plus encore, l'auteur va même jusqu'à défendre «les très nombreuses conséquences heureuses et positives du réchauffement». Il y attaque surtout de façon frontale les scientifiques du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) qui fait figure d'autorité scientifique sur les questions liées au climat.
Le livre a fait l'objet de nombreuses critiques depuis sa sortie, Nathalie Kosciusko-Morizet l'évoquant sur un plateau télé traitera même très «vertement» les climato-sceptiques de «connards».