Interrogé sur le raté vaccinal anti-Covid en France par Léa Salamé au micro de France Inter ce 25 mars, qui lui demandait : «Emmanuel Macron ne reconnaît pas une faute lui-même, il dit que c'est la faute de l'Europe, c'est ça ?», Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, a tenu à rectifier les propos de la journaliste.
«Non ce qu'il dit, c'est que si on avait voulu se mettre au niveau des Etats-Unis en matière de recherche pour trouver un vaccin, c'est évidemment au niveau européen que ça se passe», a-t-il déclaré.
Et de critiquer, malgré tout, l'Union européenne : «On peut reconnaître que l'Europe n'a pas été pleinement au rendez-vous de son histoire sur cette question du vaccin. Elle l'a été sur d'autres dimensions.»
La veille, en conférence de presse à l'issue du Conseil des ministres, le même porte-parole chargeait cette fois le laboratoire AstraZeneca, déclarant que ce dernier avait tenu ses engagements «avec la Grande-Bretagne mais pas avec l'Union européenne» en matière de livraison de vaccins.
«C'est une situation totalement inacceptable», avait-il dénoncé, ajoutant que «l'Union européenne ne [serait] pas le dindon de la farce de la vaccination».