France

Une situation «douloureuse pour ceux qui ont perdu la vie» : la maladresse de Bergé agite Twitter

Le 18 mars sur France 2, la députée LREM Aurore Bergé a décrit une situation sanitaire «douloureuse pour ceux qui ont perdu la vie, pour leur famille, pour les soignants». Il n'en fallait pas moins pour déclencher une avalanche de tweets facétieux.

La formule, maladroite, a fait le régal des internautes. Lors de son passage à l'émission Télématin (France 2) le jeudi 18 mars, la présidente déléguée du groupe La République en Marche (LREM) à l'Assemblée nationale Aurore Bergé a notamment déclaré, à propos de la situation pandémique en France : «On sait que la situation, elle est encore une fois douloureuse pour chacun des Français ; elle est d'abord douloureuse pour ceux qui ont perdu la vie, pour leur famille, pour les soignants. Donc les mesures de restriction, elles seront nouvelles, elles seront fortes, elles seront nécessaires et je crois qu'elles seront acceptées, parce que les Français les ont acceptées depuis un an, avec je crois beaucoup de courage et beaucoup de confiance». Ces propos précédaient l'annonce par le Premier ministre Jean Castex de nouvelles mesures restrictives dans 16 départements, face à une dégradation rapide de la situation sanitaire dans ces territoires.

La référence d'Aurore Bergé à la situation douloureuse pour «ceux qui ont perdu la vie» n'a pas échappé à de nombreux utilisateurs de Twitter, qui en ont souligné l'incongruité – avec plus ou moins d'indulgence et d'humour.

«100% d'accord avec Aurore Bergé», a notamment tweeté, taquin, Philippe Moreau-Chevrolet, chroniqueur sur Europe 1 et Canal + et auteur de la BD Le Président.

Un internautes a néanmoins volé au secours de la députée macroniste, relevant qu'elle s'en prenait «plein la gueule pour une phrase vaguement maladroite sorti dans le vif de l'action».

Au-delà cette formule qui a agité la twittosphère, Aurore Bergé a notamment défendu, lors de son passage sur le plateau de France 2, la politique sanitaire du gouvernement depuis le début de la pandémie de Covid-19, soulignant la difficulté de la tâche face à un virus «que personne ne connaissait» au départ.