France

Jean Lassalle candidat pour 2022 : «Je veux incarner l'action du général de Gaulle dans ce pays»

Le député des Pyrénées-Atlantiques reprend son bâton de candidat pour démarrer une nouvelle campagne en vue de la présidentielle en 2022. «Il faut apporter un peu de sérénité [...] un peu de bon sens aussi», a-t-il déclaré à RT France.

Invité à réagir en direct sur RT France le 18 mars sur son projet de candidature à la présidentielle de 2022, le député Jean Lasalle (fondateur du mouvement Résistons !) a présenté les raisons de cette candidature. 

«Il faut apporter un peu de sérénité dans un premier temps, un peu de bon sens aussi pour calmer un peu tout le monde. La France est un grand pays lorsqu'il est rassemblé», a-t-il déclaré. «Je ne peux pas me résoudre à laisser les choses aller à la catastrophe comme elles y vont», a-t-il ajouté avant de préciser être en «rupture par rapport à tout ce qu'il se fait depuis 30 ans en France».

Je ne peux pas me résoudre à laisser les choses aller à la catastrophe

Une rupture qu'il veut représenter en se mettant dans le sillage du fondateur de la Ve République : «Et c'est la raison pour laquelle je veux d'un certaine manière – je ne me prends pas pour un autre, avec beaucoup de modestie – incarner l'action du général De Gaulle dans ce pays. Bien sûr 1970 n'est plus 2021 l'Europe [l'Union européenne] n'existait pas, le monde a totalement changé, mais il n'empêche que la France a besoin d'hommes et de femmes qui se lèvent, notamment l'un d'entre eux pour incarner ce grand pays et lui donner un sens et un futur».

Pour le candidat à la présidence, la question d'une alliance avec le parti Les Républicains n'est pas d'actualité. «Ils attendent des régionales qui n'auront certainement pas lieux, c'est trop compliqué ! Moi je suis candidat et eux ne le sont pas. Comment voulez-vous que je fasse des accords avec des gens qui ne sont pas en compétition ?», a déclaré celui qui affiche une «certaine expérience» avec un premier mandat d'élu obtenu à l'âge de 21 ans. 

A propos des 500 parrainages nécessaires à sa candidature, le Béarnais pense qu'ils seront difficiles à atteindre en raison du nombre de candidats : «Tout le monde veut sauver sa patrie, et si possible le monde», a-t-il déclaré tout en précisant qu'il avait réussi à en obtenir 703 en 2017. 

Quant à la mise en place d'un possible «front républicain» contre Marine Le Pen, le député élude la question : «Si je commence à faire des barrages alors que je vous dis qu'il faut rassembler, nos téléspectateurs et auditeurs vont dire : "Il est fou !".» Une campagne qu'il pourra mener avec l'expérience de la dernière présidentielle où Jean Lassalle avait remporté 435 365 voix soit 1, 21% des suffrages exprimés.