L'hypothèse d'un nouveau confinement en Ile-de-France prend de l'ampleur. Questionnée sur cette possibilité le 15 mars sur France 2, la présidente de la région Valérie Pécresse a estimé que le territoire était «clairement en sursis» car, selon elle, «le variant anglais, majoritaire, n'est pas seulement plus contagieux, il aussi plus mortel», ajoutant que les capacités de réanimation étaient «saturées».
«C'est au gouvernement de décider [mais] aujourd'hui, on ne peut plus rien exclure», a-t-elle précisé. «En responsabilité, si les mesures sont justifiées, si elles sont proportionnées et accompagnées, je ne m'y opposerai pas», a-t-elle encore dit.
Une troisième vague selon Valérie Pécresse
La présidente de la région Ile-de-France a expliqué comprendre «la lassitude immense de tous les Français face à cette pandémie qui n'en finit pas», mais elle a estimé que le territoire était «l'objet d'une troisième vague très violente qui va prendre des vies», et qu'il était donc nécessaire de la freiner.
Valérie Pécresse a par ailleurs demandé au gouvernement «d'accélérer la vaccination dans tous les départements», et a exhorté les Franciliens qui peuvent ne pas aller travailler cette semaine à télétravailler, car, selon elle, «le télétravail n'est pas suffisamment pratiqué». «A l'automne, il y avait 30% de personnes seulement dans les transports ; aujourd'hui, il y en a 55%», a-t-elle regretté.