France

Paris XVIIIe : un «bain de foule» pas si paisible pour Emmanuel Macron ? (VIDEO)

Des images montrant une passante invectiver le président dans le XVIIIe arrondissement ont été diffusées sur les réseaux sociaux. Certains internautes ont estimé que la scène contrastait avec le traitement du «bain de foule» présenté sur BFMTV.

«Alors faut réagir merde !» : c'est sous des huées et des cris proférés contre Emmanuel Macron que s'est soldé un échange tendu entre une passante et le président qui se livrait à un exercice de «bain de foule» dans le XVIIIe arrondissement de Paris, le 1er mars. 

«Je ne suis pas là pour vous passer vos humeurs», lance Macron 

Dans un court extrait vidéo diffusé sur les réseaux sociaux, on voit la discussion tourner au vinaigre après que le président coupe court aux reproches de son interlocutrice. «Je ne suis pas là pour vous passer vos humeurs, vous trouverez quelqu'un d'autre», lance le chef de l'Etat agacé avant de tourner les talons et de poser pour un selfie avec un jeune sous les cris de son opposante. 

Si elle ne semble pas avoir été plus loin, l'altercation a rapidement été relayée par certains internautes qui se sont étonnés, au regard de cette scène, d'un traitement diffusé par BFMTV jugé complaisant du «bain de foule» présidentiel.

«Emmanuel Macron ovationné par les jeunes du 18e arrondissement…… Ou par un militant LREM et par BFMTV ?», a ironisé sur le sujet le journaliste de Télérama Samuel Gontier. 

«BFM Vs Réalité», a posté pour sa part l'oratrice nationale de la France insoumise Julie Garnier, présentant un montage juxtaposant ces images par rapport à celles de BFMTV. 

Dans un extrait diffusé sur les réseaux sociaux, la chaîne d'information avait choisi d'interroger un militant LREM, qui avait évoqué un «très, très bon accueil» de la part des passants qui auraient été nombreux à vouloir prendre une photo avec le président. Le sympathisant macroniste évoquait tout de même dans son récit de l'événement des personnes ayant interpellé Emmanuel Macron pour des «demandes personnelles».