Le 18 février, en conférence de presse, Olivier Véran avait qualifié de «particulièrement inquiétante» la situation épidémiologique dans les Alpes-Maritimes. Deux jours plus tard, selon l'AFP, il a déclaré envisager un couvre-feu «accentué» ou un confinement dans ce département, alors qu'actuellement un couvre-feu à 18h est imposé à l'ensemble du pays.
Ca pourrait prendre la forme d'une accentuation du couvre-feu voire d'un confinement partiel ou total
S'adressant ce 20 janvier au préfet et aux élus des Alpes-Maritimes lors d'une visite à Nice, le ministre de la Santé a déclaré : «Je demande au préfet de continuer la concertation [...] avec l'ensemble des élus du territoire pour que, d'ici à la fin du week-end, nous puissions prendre des mesures complémentaires de protection de cette population des Alpes-Maritimes face à cette flambée épidémique. Ca pourrait prendre la forme d'une accentuation du couvre-feu voire d'un confinement partiel ou total.»
L'idée d'un confinement local a été saluée par le maire Les Républicains (LR) de Nice, Christian Estrosi : «Si nous devions aller à un confinement partiel ou un peu plus important dans les jours qui viennent en fonction de l'évolution de l'épidémie, je les soutiendrais de la même manière, par exemple un confinement à l'occasion de chaque week-end», a-t-il déclaré, cité par l'AFP.
Le taux de positivité des tests de détection les Alpes-Maritimes est supérieur à 10%, contre une moyenne nationale de 6%, et le taux d'incidence atteignait le 19 février les 587 pour 100 000 habitants, d'après l'Autorité régionale de santé (ARS).