D'après plusieurs sources, dont France 3, une vingtaine de militants du Rassemblement national se sont rassemblés le 16 février au pont international de Béhobie dans le pays basque, à la frontière espagnole, à l'appel d'Edwige Diaz, future candidate aux régionales pour la Nouvelle-Aquitaine. Ils entendaient ainsi dénoncer «une arrivée massive de migrants», avec une banderole «immigration, ça suffit». Ils ont notamment entonné La Marseillaise face à plus de 300 individus (selon France bleu) solidaires des migrants. Edwige Diaz a expliqué pour France bleu que la frontière était «une véritable passoire».
Face à eux, le collectif Solidarité migrants s'est réuni avec des slogans de bienvenue pour les réfugiés. Parmi les organisations de ce groupe, des «nationalistes de gauche, des membres de la France insoumise, de la CGT Génération ou LGBT», selon la chaîne de télévision. Un cordon de policier a séparé les deux mobilisations.
Selon un journaliste de Sud-Ouest, la tension est montée d'un cran lorsqu'Edwige Diaz est arrivée sur place. Les défenseurs de la cause des migrants ont tenté de se rapprocher des soutiens de la candidate, la police s'est alors interposée. Selon France bleu, ils auraient «jeté des œufs, une pierre et un pétard».
L'affrontement verbal entre les deux camps aurait duré environ une heure, les militants du Rassemblement national ont ensuite quitté les lieux.