France

Paris : des individus cagoulés attaquent les membres d'un syndicat étudiant de droite

Des étudiants de droite ont fait face à des individus se revendiquant de l'antifascisme lors d'une manifestation organisée à Paris contre la gestion de la crise sanitaire qui touche l'Education nationale. Au moins deux jeunes ont été blessés.

Des membres de la Cocarde étudiante – une organisation étudiante de droite qui rassemble différents courants souverainistes universitaires – ont été pris à partie ce 26 janvier à Paris par un groupe d'individus cagoulés. La scène s'est déroulée autour du boulevard Saint-Michel, sur le parcours de la manifestation organisée le jour même dans la capitale, à l'appel de plusieurs organisations dans les milieux enseignant et étudiant, notamment pour réclamer la réouverture d'établissements et dénoncer la précarité grandissante en période de crise sanitaire.

«Les étudiants de Cocarde étudiante sauvagement agressés par des militants antifascistes lors d'une manifestation à Paris», a rapporté Valeurs actuelles sur Twitter, vidéo à l'appui. «Barrez-vous», entend-on à plusieurs reprises dans la séquence en question, qui montre d'abord une scène de tension entre les deux groupes, avant que les étudiants de droite ne soient chassés à coups de bâton et par des jets de projectiles.

Deux personnes ont été blessées, toujours selon Valeurs actuelles, qui précise que les agresseurs «étaient armés de bâtons ou encore de cadenas» : «Ils ont aussi lancé des pavés et des bouteilles en verre», peut-on lire sur Twitter.

Ainsi que le rapporte l'AFP, des milliers de personnels de l'éducation nationale, rejoints par les infirmières scolaires mais aussi les lycéens et les étudiants, se sont mobilisés ce 26 janvier partout en France pour dénoncer leurs conditions de travail et la gestion de la crise sanitaire.

Selon le ministère de l'Education, le taux de grévistes parmi les enseignants s'élevait à la mi-journée à 11%.

De son côté, le Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, relevait un tiers de grévistes. Dans le second degré, le Snes-FSU, estimait ce taux à 40%.

A l'appel d'une intersyndicale composée notamment de la FSU, de la CGT et de FO, des défilés se sont tenus à Paris et dans de nombreuses villes comme Marseille, Toulouse, Rennes, Bordeaux, Grenoble ou Clermont-Ferrand.