France

Covid-19 : trois figures souverainistes françaises demandent des comptes à Olivier Véran

Le ministre de la Santé Olivier Véran s'est vu adresser une lettre co-signée par trois chefs de partis souverainistes qui réclament plus de transparence sur les pistes qui pourraient être exploitées pour endiguer l'épidémie.

Nicolas Dupont-Aignan, François Asselineau et Florian Philippot –respectivement présidents-fondateurs de Debout la France, l'Union populaire républicaine (UPR) et des Patriotes – ont interpellé Olivier Véran, dans une lettre commune datée du 2 janvier. Ils demandent au ministre de la Santé «un point d'information hebdomadaire du gouvernement à destination des Français sur l'état des traitements testés et développés contre l[e] Covid-19 dans le monde et en France».

Sur Twitter, les trois personnalités politiques ont mis en avant leur projet commun. Une lettre dans laquelle ils réclament «des études et des comptes-rendus hebdomadaires sur les traitements testés et développés contre l[e] Covid-19», a par exemple écrit Nicolas Dupont-Aignan.

«Une lettre commune à Véran avec Macron en copie», a précisé François Asselineau.

«Nous avons écrit à Olivier Véran pour que la France cesse de tourner le dos à la prévention et au traitement concernant le Covid19», a pour sa part fait savoir Florian Philippot.

En substance, les trois figures souverainistes s'inquiètent de l'évolution du débat public français au sujet de la crise sanitaire, et appellent le gouvernement à explorer certaines pistes, pour l'heure mises de côté, afin d'endiguer l'épidémie. En effet, ils encouragent le ministère à ne négliger aucun traitement, qu'il soit prophylactique (qui prévient la maladie) ou thérapeutique (qui guérit la maladie).

Ainsi, après une série de critiques portant sur la gestion gouvernementale de la crise sanitaire, les trois souverainistes évoquent en fin de lettre une liste de traitements «testés et développés dans le monde», pour lesquels ils demandent à Olivier Véran d'informer les Français sur «l'avancée des études et les résultats obtenus».

Afin de souligner leur légitimité auprès du gouvernement, les cosignataires de la lettre rappellent que leurs trois formations politiques ont cumulé près de 6% des votes aux dernières élections européennes.