Le 4 janvier, le Conseil d'Etat a confirmé la possibilité pour la police et la gendarmerie de ficher les opinions politiques, appartenances syndicales et données de santé au nom de la sûreté de l'Etat, rejetant les requêtes de syndicats qui dénonçaient le caractère «indigne d'un Etat de droit» de ces décrets dans un communiqué.
Paul Mathonnet, avocat au Conseil d'Etat et à la Cour de cassation, s'inquiète de l'apparition de fichiers «disproportionnés par rapport aux finalités poursuivies» et souhaite des garanties «car chacun peut faire l'objet de collecte de données».