France

«Macron complice d'Amazon» : une action menée contre les géants du e-commerce devant Bercy (VIDEOS)

Trois associations se sont mobilisées pour une action collective devant le ministère de l'Economie et des Finances, à Paris, afin de «dénoncer la complicité du gouvernement dans l'expansion d'Amazon».

Dénoncer la complicité du gouvernement dans l’expansion d'Amazon et demander la mise en place d’un moratoire sur l’installation des nouveaux entrepôts d’e-commerce : tels étaient les mots d'ordre de la matinée d'action du 4 décembre devant le ministère de l'Economie et des Finances, rue de Bercy, à Paris. 

L'Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne (Attac France), Les amis de la terre et Action non-violente COP21 (AnvCOP21) avaient appelé à la mobilisation ce 4 décembre contre «l'expansion d'Amazon» et des géants du e-commerce devant le ministère de l'Economie et des Finances, à Paris.

Munis de pancartes, où l'on pouvait notamment lire «Macron complice d'Amazon», des manifestants ont également installé sur le bâtiment du ministère une banderole sur laquelle était inscrit «changement de propriétaire», présentant les visages du chef de l'Etat et de Jeff Bezos, le patron de la multinationale, comme a pu le constater le journaliste de RT France Charles Baudry, présent sur place.

«Un modèle qui détruit l'emploi»

Lors de cette action collective, des élus et des activistes de gauche étaient présents, telle que Manon Aubry, députée européenne La France insoumise ou encore Sandy Olivar Calvo, porte parole de ANV Cop 21. Cette dernière milite pour «un gel immédiat de la construction des entrepôts de e-commerce en France». «Amazon et les géants du e-commerce détruisent beaucoup plus d’emplois qu’ils n’en créent», soutient la jeune activiste. 

«Le modèle Amazon est un modèle qui détruit la planète, qui détruit l'emploi [...] et nos services publics», dénonce, quant à elle, Manon Aubry. L'élue LFI demande au ministère des Finances de «réguler ce géant du e-commerce» en décidant, par exemple, d'une «taxation exceptionnelle sur les profits de la crise».