Pour RT France, le porte-parole de Debout la France, Benjamin Cauchy, et le président de République souveraine, Georges Kuzmanovic, sont revenus le 28 novembre 2020 sur les manifestations contre le projet de loi Sécurité globale qui se sont déroulées le même jour dans toute la France.
Ces rassemblements ont réuni entre 133 000 (selon le ministère de l'Intérieur) et 500 000 (selon les organisateurs) personnes et ont notamment donné lieu à des affrontements violents avec les forces de l'ordre.
Ces crétins pensent qu'ils ont fait un acte révolutionnaire
«Ces images résument parfaitement notre société. Nous sommes tombés dans une société hyperviolente avec notamment des violences policières qui ont égrené l'actualité cette semaine, mais qui ne doivent pas cacher la droititude et le grand respect que nous pouvons avoir pour les forces de l'ordre», a confié Benjamin Cauchy en début d'interview. «J'ai du mal à comprendre comment on peut empêcher un salon de coiffure d'ouvrir parce qu'il n'a pas le nombre de mètres carrés nécessaires et qu'on laisse défiler des milliers de personnes, sachant que ça allait finir en carnage», a-t-il ajouté.
«Emmanuel Macron attaque les piliers de la République depuis le début de sa présidence», estime Georges Kuzmanovic
De son côté, Georges Kuzmanovic a estimé que ces manifestations étaient une «réussite tant à Paris que dans le reste de la France». Il considère par ailleurs qu'«Emmanuel Macron attaque les piliers de la République depuis le début de sa présidence», citant pour exemples «l'intégration de l'état d'urgence dans le droit commun dès 2017, la loi contre les fake news en 2018» ou encore «la loi anti-casseurs» adoptée en 2019, qui «vont contre l'article 2 de la Déclaration des droits de l'Homme de 1789».
Si «énormément de gens à Paris se sont dispersés à 18h» lorsque la manifestation touchait à sa fin, «des petites crapules qui sont les black blocs» sont quant à elles restées sur les lieux», selon le président de République souveraine, et «ont réussi à flamber une succursale de la Banque de France». Et d'ajouter : «Ces crétins pensent qu'ils ont fait un acte révolutionnaire. Il faut savoir que ces fils à papa, puisque la plupart d'entre eux sont des enfants de bourgeois qui ne finissent jamais en prison, ne sont jamais interpellés ni blessés, n'ont jamais de problème avec la police.» Or, selon Georges Kuzmanovic, «quand vous êtes Gilets jaunes, vous finissez en prison : 12 000 arrestations, 3 000 condamnations, 1 000 personnes envoyées en prison alors qu'elles n'avaient jamais manifesté».