La manifestation parisienne contre la proposition de loi Sécurité globale – qui avait été interdite par la préfecture de police (celle-ci préconisant un rassemblement statique) – pourra bien se tenir le 28 novembre après une décision en référé du tribunal administratif, a indiqué à l'AFP Dominique Pradalié du Syndicat national des journalistes (SNJ).
«L'arrêté préfectoral a été suspendu», a indiqué la secrétaire générale du SNJ à l'issue de l'audience vendredi, ouvrant la voie à une marche, de République à Bastille, à partir de 14h.
Emmanuel Macron dénonce des «images qui nous font honte»
Une manifestation qui aura lieu en pleine crise politique autour de l'article 24 de la loi Sécurité globale, et dans un contexte de contestations des violences policières après plusieurs polémiques sur le sujet dont celle autour de l'arrestation du producteur Michel Zecler.
A la veille de cette nouvelle mobilisation, Emmanuel Macron s'est exprimé sur les réseaux sociaux, ce 27 novembre, pour dénoncer «l'agression inacceptable» du producteur par les policiers, des «images qui nous font honte» a-t-il ajouté avant de demander au gouvernement de «lui faire rapidement des propositions» pour «lutter plus efficacement contre toutes les discriminations».
«La France ne doit jamais laisser prospérer la haine ou le racisme», a-t-il souhaité en conclusion en réclamant «une police exemplaire avec les Français» mais aussi «des Français exemplaires avec les forces de l'ordre».