Emmanuel Macron a annoncé le 24 novembre que la vaccination contre le Covid-19 ne serait pas obligatoire et que la campagne débuterait «dès fin décembre, début janvier» pour «les personnes les plus fragiles».
«Certains [vaccins] seront disponibles dès la fin décembre, début janvier, et une seconde génération arrivera au printemps», a-t-il déclaré lors d'une allocution télévisée, assurant que la France, avec l'Union européenne avait «sécuris[é] le nombre de doses» nécessaires.
«Les premiers vaccins, sous réserve des résultats des essais cliniques, pourront être administrés dès la validation des autorités sanitaires compétentes [...] Nous commencerons vraisemblablement dès fin décembre, début janvier, sous réserve de validation par les autorités sanitaires, par vacciner les personnes les plus fragiles et donc les plus âgées», a-t-il précisé.
Un «collectif de citoyens» pour suivre la politique vaccinale
La Haute autorité de santé a indiqué vendredi qu'elle publierait «vers le 30 novembre» ses recommandations finales sur les publics à vacciner en priorité puis, «probablement vers la mi-décembre», son avis définitif sur l'organisation de la campagne vaccinale, actuellement en cours de consultation publique.
«Nous allons organiser une campagne de vaccination [...] au plus près des personnes [...] Les autorités sanitaires avec l'Etat, les collectivités locales, définiront les modalités pratiques du déploiement des vaccins avec les hôpitaux, les maisons de retraite et l'ensemble des médecins de ville», a assuré le chef de l'Etat.
Pour «garantir la sécurité sanitaire, un comité scientifique sera chargé du suivi de la vaccination, un collectif de citoyens sera aussi mis en place pour associer plus largement la population», a-t-il ajouté.
Seuls la moitié des Français sont prêts à se faire vacciner contre le Covid-19, selon les divers sondages effectués sur le sujet.