Mercredi 18 novembre
Mardi 17 novembre
Selon les chiffres de l'AFP, outre Paris, environ 300 à 400 personnes ont manifesté à Rennes, 700 à Lyon, 1 300 à Toulouse, 700 à 800 à Bordeaux, 400 à Grenoble et «plusieurs centaines de personnes» à Marseille.
«Des "gilets jaunes" se sont rassemblés aussi à Tarbes et Gap», a écrit par ailleurs l'agence.
Les forces de l'ordre ont procédé à des interpellations en fin de manifestation, a rapporté le journaliste de RT France sur place Charles Baudry.
La correspondante de RT en Europe Charlotte Dubenskij a publié des images de heurts survenus à Paris.
«Policiers, héros et martyrs. Voila la réalité. Ceux qui défilent pour insulter nos policiers sont les mêmes que ceux qui veulent les jeter en pâture sur les réseaux sociaux», a réagi le maire LR de Nice Christian Estrosi sur Twitter, vidéo des incidents à Paris à l'appui.
Notre reporter sur place a publié des images du tir de canon à eau effectué par la police.
La préfecture de Police a invité les manifestants souhaitant quitter les lieux à partir par le métro Solférino. Dans un autre message posté plus tôt, elle a enjoint au respect des gestes barrières et de la distanciation sociale.
Des policiers ont été encerclés dans une cour d'immeuble par des manifestants violents à la manifestation parisienne, comme a pu le constater notre journaliste sur place Charles Baudry.
Les forces de l'ordre ont fait usage d'un canon à eau, d'après les images de l'agence RUPTLY.
Les images diffusées par l'agence RUPTLY montrent que des individus ont tenté d'incendier un chantier public lors de la manifestation parisienne. Présent lui aussi sur place, Charles Baudry fait état de «grosses tensions».
Une journaliste de Sputnik présente sur place fait état de tensions à Paris.
Plusieurs députés de La France insoumise ainsi que leur chef de file Jean-Luc Mélenchon se sont joints aux manifestants à Paris.
Présent au rassemblement parisien, le député du groupe Libertés et territoires Jean Lassalle dénonce lui aussi la proposition de loi sur la Sécurité globale : «Pourquoi, une fois encore, a-t-on besoin d'opposer les Français entre eux ?» «Parce que c'est la seule chose qu'on va faire», répond-il, assurant que «la liberté de manifester en France a été terriblement mise à mal».
Des tirs de gaz lacrymogène ont eu lieu à Paris selon Charles Baudry, reporter de RT France sur place.
Le rassemblement à Paris contre le projet de loi semble important, selon notre reporter sur place.
Des Gilets jaunes se sont d'ailleurs greffés à la mobilisation.
Controversé, le projet de loi sur la Sécurité globale vise notamment à pénaliser d'un an de prison et de 45 000 euros d'amende la diffusion de «l'image du visage ou tout autre élément d'identification» d'un policier ou d'un gendarme en intervention lorsque celle-ci a pour but de porter «atteinte à son intégrité physique ou psychique».
Lors d'une conférence de presse le 17 novembre à l'Assemblée nationale, l'un des co-rapporteurs du texte, Jean-Michel Fauvergue (La République en marche), a assuré qu'il ne s'agissait «en rien d'empêcher les journalistes de travailler» et que la mesure visait «à sanctionner la diffusion par quelque support que ce soit» des visages ou éléments d'identification de forces de l'ordre «avec des messages d'appel à la haine, à la violence». Une vision qui n'est pas partagée par nombre de manifestants, qui se mobilisent contre cette mesure.