France

«Nous avons passé un pic épidémique»: Olivier Véran assure d'une reprise de contrôle sur la pandémie

Dans un entretien accordé au groupe Ebra, le ministre de la Santé Olivier Véran s'est voulu mesurément optimiste quant à l'évolution de la pandémie de Covid-19 en France. «Le virus commence à moins circuler», a-t-il notamment déclaré.

«Grâce au confinement, comme au mois de mars, le virus commence à moins circuler. Depuis dix jours consécutifs, le nombre de nouveaux diagnostics de Covid-19 diminue, le taux de positivité des tests et le taux d'incidence baissent. Tout porte donc à croire que nous avons passé un pic épidémique», a déclaré le ministre des Solidarités et de la Santé Olivier Véran dans un entretien au groupe de journaux régionaux Ebra publié le 15 novembre 2020.

Nous reprenons le contrôle sur l'épidémie, c'est une bonne nouvelle

«Nous reprenons le contrôle sur l'épidémie, c'est une bonne nouvelle», a-t-il ensuite affirmé. «Mais nous n'avons pas encore vaincu le virus. [...] Clairement, il est trop tôt pour crier victoire et relâcher nos efforts», a toutefois mis en garde Olivier Véran.

Interrogé sur la fiabilité des tests pour le Covid-19, notamment en comparaison aux tests PCR, le ministre a affirmé «croi[re] beaucoup aux tests antigéniques» de par le «temps précieux» gagné pour détecter les personnes positives au coronavirus et la possibilité d'augmenter la capacité de tests en France.

Un test antigénique positif assure le diagnostic. Un résultat négatif n'est lui pas fiable à 100%, et pourra être confirmé en laboratoire en cas de symptômes

«Un test antigénique positif assure le diagnostic. Un résultat négatif n'est lui pas fiable à 100%, et pourra être confirmé en laboratoire en cas de symptômes», a-t-il expliqué.

Et de continuer : «A noter que la plupart des scientifiques considèrent qu'un test antigénique négatif chez une personne asymptomatique impliquerait une charge virale faible. Le risque que vous soyez contagieux serait donc plus réduit.»

«Si nous disposons de plusieurs vaccins, nous ferons le choix de ceux qui nous paraissent les plus sûrs et les plus efficaces», a par ailleurs indiqué Olivier Véran, espérant que «d'ici le début de l'année prochaine, trois ou quatre laboratoires pourraient [...] demander une autorisation de mise sur le marché».

Si le nombre de cas positifs a continué de progresser, approchant les deux millions, le nombre d'entrées en réanimation ou services de soins intensifs a été, avec 270 entrées en 24 heures, au plus bas depuis trois semaines, selon les données publiées le 15 novembre par Santé publique France.