France

Reconfinement : au-delà du 1er décembre, une attestation sera toujours nécessaire pour se déplacer

Invité lors d'une conférence de presse à préciser le devenir du confinement après le 1er décembre, le Premier ministre français Jean Castex a fait savoir qu'une attestation serait toujours nécessaire pour se déplacer, au-delà de cette date.

Le reconfinement en France se poursuivra-t-il après quatre semaines ? En tout état de cause, Jean Castex a fait savoir, lors d'une conférence ce 12 novembre, qu'il serait toujours nécessaire aux Français de disposer d'une attestation pour se déplacer hors de chez eux, au-delà de la date du 1er décembre.

Au cours de sa prise de parole devant la presse (suivie d'interventions d'autres membres du gouvernement), le Premier ministre français a déclaré que de «premières mesures d'allégement» du reconfinement pourraient intervenir au 1er décembre, dans le cas où la situation sanitaire s'améliorerait d'ici là. Mais, a précisé le locataire de Matignon, ces éventuelles «mesures d'allègement» seraient «strictement limitées aux commerces que nous avons pu fermer». Et, même si la tendance à la baisse des cas de contamination au Covid se confirmait, il n'est pas prévu une ouverture des bars, des restaurants ou des salles de sport au 1er décembre. 

Invité par un journaliste de l'AFP à préciser (à la suite d'une question similaire d'une consœur de TF1) s'il serait nécessaire au-delà de cette date de disposer d'une attestation pour circuler, comme cela est le cas actuellement dans le cadre du confinement, le chef du gouvernement a répondu : «Oui, oui.»

Le 1er décembre, les règles de déplacement - l'attestation obligatoire - ne changeront pas rapport à la situation actuelle

En fin de conférence de presse, Jean Castex a tenu à mettre les points sur les «i» : «Je veux être très clair : le 1er décembre, les règles de déplacement – l'attestation obligatoire – ne changeront pas rapport à la situation actuelle et nous allons tout faire, s'agissant des déplacements – en train ou pas – pour les vacances de Noël, de – au fur et à mesure de l'évolution sanitaire – préciser ça aux Français dans des délais qui leur permettront de s'organiser ; c'est-à-dire, je l'espère, d'ici la fin du mois de novembre.»

Quant aux fêtes de Noël et du jour de l'An, «il ne serait pas raisonnable d'espérer pouvoir organiser de grandes fêtes à plusieurs dizaines de personnes, notamment pour le réveillon», a mis en garde le Premier ministre.