«[Le Covid-19] va nous pousser à transformer nos habitudes, nos comportements, durablement», a affirmé le 10 novembre le délégué général d'En Marche Stanislas Guerini, estimant que cela perdurerait bien après la fin de l'épidémie. «Si on arrive à vaincre ce virus, il y a un certain nombre d'habitudes qui devront rester», a-t-il en effet ajouté lors d'un entretien sur France Info.
Ainsi, pour le député, «la question des gestes barrières va devoir être installée» dans la société, même après avoir vaincu le Covid-19, et ce notamment pour lutter contre la grippe saisonnière. «Il y a certaines sociétés qui sont plus prêtes que nous à faire face à des pandémies», a noté Stanislas Guerini, faisant référence à des sociétés asiatiques.
329 malades du Covid-19 sont décédés à l'hôpital le 11 novembre en France. Plus de 42 000 personnes sont déjà mortes du Covid-19 dans le pays.
Le 11 novembre, 351 nouveaux patients ont rejoint ces lits, soit un total de 4 789 patients, sur une capacité totale et toutes pathologies confondues portée de 5 000 à 6 400 lits et qui devrait bientôt passer à 7 500.
La directrice de l'agence européenne en charge des épidémies a affirmé le 11 novembre que l'Union européenne pourrait débuter au premier trimestre 2021 les vaccinations contre le Covid-19. Les laboratoires américain Pfizer et allemand BioNTech ont relancé les espoirs en faisant état d'un vaccin «efficace à 90%», selon les résultats préliminaires d'un essai encore en cours.
Le vaccin contre le Covid-19 Spoutnik V, développé par l'institut de recherche russe Gamaleïa et actuellement en phase 3 d'essais cliniques, montre lui un taux d'efficacité de 92%, selon le Fonds souverain russe.