France

L’affiche du film Borat 2 et sa bague à l'effigie d'Allah font polémique à la RATP

Des machinistes ont exigé le retrait de la campagne d'affichage du film Borat 2 de leurs bus en raison de la présence d'une bague au doigt du personnage, Borat, où est gravé le nom d'Allah en arabe. La RATP a refusé. TICE, en Essonne, a acquiescé.

Le dernier film de Sacha Baron Cohen n'est pas du goût de tout le monde. La publicité du film, Borat II-Nouvelle mission filmée, retraçant les aventures de Borat, personnage fictif et satirique originaire du Kazakhstan, a créé la polémique sur les réseaux sociaux. En cause, le portrait du personnage principal du film qui pose avec pour seul vêtement un masque chirurgical posé sur ses parties intimes et une bague au doigt où est gravé le nom d'Allah en arabe.

La RATP annonce «ne retirer en aucun cas cette campagne du réseau»

Certains ont réclamé le retrait de l'affiche pointant du doigt son «insulte et son «manque de respect», rapporte Le Parisien. Un chauffeur RATP a ainsi partagé sur Twitter sa réaction à la découverte de l'affiche, qu'il juge «incroyable» avant de conclure : «On va gratter l'affiche.» Dans un second tweet publié par la même personne, on peut apercevoir un message d'information destiné à tous les machinistes dans lequel il est écrit de le prévenir «si pub Borat sur bus».

Selon Le Parisien, ces photos ont circulé parmi les machinistes et syndicalistes de la régie. Certains y ont vu la consigne de retirer les affiches des bus. D'autres les ont reliées aux violences qui ont ciblé des véhicules de la RATP le soir du week-end de la Toussaint. Néanmoins, rien pour le moment ne permet de relier ces événements à cette affiche.

Toujours selon Le Parisien, la RATP a assuré «ne retirer en aucun cas cette campagne du réseau». L'affiche a en revanche bel et bien été retirée du réseau de Transports intercommunaux centre Essonne (TICE), opéré par Keolis. L'«humour au second degré a été jugé inapproprié par la direction de TICE» a expliqué Keolis dans des propos rapporté par le quotidien francilien.