Ce 20 octobre, le Parquet national antiterroriste (Pnat) a levé la garde à vue de six des seize personnes dans l'enquête sur l'assassinat du l'enseignant Samuel Paty.
Le Pnat doit désormais décider d'une éventuelle présentation à un juge des dix personnes toujours en garde à vue.
Les six personnes relâchées sont les parents, le grand-père et le petit frère de l'assaillant, Abdoullakh Anzarov; la compagne du militant islamiste Abdelhakim Sefrioui; ainsi qu'un homme déjà condamné pour des faits de terrorisme qui a été en contact avec l'auteur de la décapitation de l'enseignant, le 16 octobre à Conflans-Sainte-Honorine.
Dans une courte allocution depuis la préfecture de Bobigny, le chef de l'Etat Emmanuel Macron a promis, ce 20 octobre, de nouvelles actions du gouvernement pour lutter contre l'islam radical. Il a notamment annoncé la dissolution du collectif pro-palestinien Cheikh Yassine, «directement impliqué» dans l'assassinat selon lui.