Le chef de l'Etat Emmanuel Macron a pris la parole ce 20 octobre depuis la préfecture de Bobigny (Seine-Saint-Denis), quelques jours après la décapitation d'un enseignant à Conflans, pour annoncer que les actions du gouvernement contre l'islam radical «s'intensifieront».
«Il ne s'agit pas de faire de nouvelles déclarations [...] ce sont des actes qui sont attendus par nos concitoyens. Ces actes s'intensifieront», a-t-il lancé aux côtés du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, alors qu'une vaste opération policière est lancée depuis le 19 octobre contre la mouvance islamiste.
Le collectif pro-palestinien Cheikh Yassine, «directement impliqué» dans l'assassinat selon le locataire de l'Elysée, sera dissous en Conseil des ministres le 21 octobre, a-t-il fait savoir. «Des décisions de ce type à l'encontre d'associations, de groupements d'individus, suivront dans les prochains jours et les prochaines semaines», a ajouté Emmanuel Macron dans sa courte allocution.
Quatorze autres personnes dont cinq collégiens sont toujours en garde à vue dans l'enquête ouverte sur l'assassinat de l'enseignant Samuel Paty. Ces dernières heures, un homme déjà inquiété pour des faits de terrorisme s'est rendu de lui-même aux autorités. Il avait été en contact avec l'assaillant ces dernières semaines, selon BFMTV.