Interrogé sur RT France le 8 octobre, le porte-parole du Syndicat national des professionnels infirmiers Thierry Amouroux estime que lors de la première vague, les soignants ont «servi de chair à canon parce qu'[ils n'avaient] pas de masques, pas de surblouses, pas de gants» et que 31 000 d'entre eux ont été victimes du Covid faute de matériels.
Il a exprimé une démotivation, une fatigue. «Parce qu'on a beaucoup donné pendant le pic Covid, physiquement, psychologiquement», dit-il. Il dénonce également l'attitude du gouvernement qui «continue de fermer des lits d'hôpitaux [et] des lits de réanimation». Il a également évoqué le «mépris» du gouvernement pour les soignants malgré leur dévouement.