Interrogée dans l'émission Le Grand jury RTL, Le Figaro, LCI, le 4 octobre, l'actuel maire de Paris, Anne Hidalgo, a déploré l'affichage sauvage des soutiens du parti : «Ça pollue, ça dégrade le mobilier urbain.»
Quelque 200 000 affiches ont en effet été placardées illégalement à travers tout le territoire et plus particulièrement à Paris.
L'édile de la capitale a également souligné : «Ça fait cher le nettoyage.» Mais elle a aussi admis que les Parisiens prendraient la note du nettoyage en charge : «Nous n’allons pas demander le paiement des amendes lorsqu’il s’agit d’une formation politique. Je leur en fais cadeau, mais je leur demande de ne plus recommencer.»
Provocation ? Au lendemain de cette annonce d'Anne Hidalgo, le marcheur Stanislas Guérini (délégué général du parti présidentiel) a publié sur son profil Twitter des clichés des colleurs d'affiches dans leurs œuvres :
Comme le relève Valeurs actuelles, le 30 septembre, l’adjoint en charge de la propreté à Paris, Colombe Brossel, avait déjà annoncé que ce «collage sauvage [allait] mobiliser des dizaines d’agents de la propreté de Paris qui, pendant ce temps, ne nettoieront pas nos rues.»