France

Des patrons de bars mobilisés à Paris contre la fermeture imposée à 22h (IMAGES)

Fumigènes à la main, des patrons et personnels de bars en colère se sont réunis à Paris contre l'obligation de fermeture à 22h prise dans le cadre de la lutte contre l’épidémie.

Alors que la fermeture anticipée des bars à 22h pour ralentir la propagation du virus est entrée en vigueur à Paris, des patrons et membres de personnel de bars se sont mobilisés, fumigènes à la main, pour dénoncer la décision du ministre de la santé Olivier Véran. «Rendez-nous nos libertés», a-t-on pu lire sur la devanture d'un établissement. 

Ces fermetures anticipées, synonymes de pertes sèches pour ces établissements, sont fortement contestées dans le secteur, déjà très durement touché par la crise du Covid-19. 

«Marseille on est ensemble !», a scandé un manifestant pour afficher sa solidarité avec les restaurateurs et patrons de bars marseillais, contraints à la fermeture totale, selon le reporter de RT France sur place. 

«On nous tape dessus depuis un mois et depuis un mois on ne peut plus travailler», a déclaré pour sa part Tael, gérant de bar, auprès de RT France qui a demandé de «vraies décisions avec des vraies solutions» aux autorités.

Des patrons de salles de sport mobilisés 

Plusieurs patrons et adhérents de salles de sport se sont par ailleurs réunis le 28 septembre plus tôt dans la journée devant le ministère des Sports pour contester la fermeture totale de leurs établissements.

«[Les salles de sport] sont des lieux où on maintient toute cette population en forme et du coup on nous ferme. Donc il y a une incompréhension totale» a dénoncé Loïc Pora, patron de salle de sport interrogé par RT France.

«Si on est venu ce matin, c’est aussi parce qu’on avait aucune information. C’est pour ça qu’on était dans l’incompréhension» a déclaré de son côté Salem Abbar, coach sportif présent à la manifestation.

Dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, où la fermeture pure et simple des bars et restaurants a été imposée, un recours a été déposé auprès du tribunal administratif de Marseille par le président de la région PACA, Renaud Muselier.