Jeudi 17 septembre
A Paris, 10 000 personnes, selon les organisateurs, ont manifesté dans le calme. «Il y a beaucoup de colère et en même temps le climat est anxiogène», a jugé le leader de la CGT Philippe Martinez, qui portait un masque blanc siglé CGT.
Le cortège de l'intersyndicale est arrivé place de la Nation à Paris, mettant fin à la manifestation.
A Paris, le cortège de l'intersyndicale, qui va de la Place de la République jusqu’à Nation, est très encadré par les forces de l’ordre.
Des centaines de salariés des aéroports de Roissy CDG et d'Orly manifestent en direction du siège social d'Aéroports de Paris (ADP) qui prévoit la suppression de 700 postes et une réduction des avantages sociaux.
Le Syndicat interprofessionnel des travailleurs de la presse, des médias, de la culture et du spectacle marche aux côtés du Syndicat Unifié du BTP, du bois, de l’ameublement et des matériaux de construction de la Région Parisienne. «Contre le plan de relance des profits, pour l’abandon de la réforme de l’assurance chômage et des retraites, construisons la réponse sociale !»
A Paris, le cortège Facs et Labos en lutte s'est joint à la manifestation, certains membres arborant des blouses estampillées : «Non à la réforme du chômage.» Les laboratoires dénoncent le manque de moyens face à l'affluence extraordinaire de patients venus effectuer un test Covid-19.
A Nantes, des Gilets Jaunes et le collectif «Réveil Jaune» se sont unis : «La lutte doit converger car l’ennemi est commun ! Le Capitalisme !»
Un cortège scindé en deux a cheminé sur les quais autour de la place de la République de Rennes, à l’appel des syndicats CGT, FSU et Union Solidaires.
Environ 1 000 personnes manifestent à Orléans, notamment sous les drapeaux de la CGT et du PCF.
Le leader de La France insoumise est présent à la manifestation pour l'emploi et la dignité à Marseille. «Il faut stopper la casse : partager la richesse et planifier», a-t-il commenté sur son compte Twitter.
A Draguignan dans le Var, l'intersyndicale composée notamment de la CGT et de Sud bat le pavé boulevard Clémenceau.
A Nice, un cortège constitué notamment de la CGT et de personnels soignants défile sur le boulevard Jean Jaurès.
A l'appel des syndicats CGT, la FSU, Solidaires et de quatre organisations de jeunesse, des manifestations et un mouvement de grève sont organisés en France le 17 septembre pour l'emploi, les salaires et les retraites.
«Casse sociale, pression sur les salaires, fermeture de lits dans l'hôpital public… en dépit de la crise économique et sanitaire, le gouvernement continue sa destruction des services publics et de notre système social, mettant en œuvre une série de mesures régressives dans l’intérêt du patronat et des plus riches», dénonce la CGT sur son site. La question de l’emploi est centrale, insiste le syndicat, prônant à l'occasion de cette mobilisation la «lutte contre la précarité et la pauvreté, [la] hausse des salaires, [le] développement des services publics, [l']abandon définitif de la réforme des retraites…»
A Paris, le leader de la CGT Philippe Martinez tient un point presse à l'angle du boulevard Voltaire et de la rue Amelot (11e) à 13h10 et, à partir de 14h, une manifestation doit relier République à Nation.
A Marseille, une manifestation de l'intersyndicale éducation (FSU, CGT éducation, Sud éducation, CNT-SO) est organisée à partir de 10h30 depuis la Porte d'Aix.
En outre, CGT-Cheminots et SUD-Rail appellent à la grève à la SNCF.