Un homme muni d'une arme blanche a grièvement blessé une personne avant de prendre la fuite, ce 6 septembre à la gare du Nord à Paris, selon la préfecture de police de Paris citée par l'AFP.
La victime est de nationalité afghane et demandeur d'asile en France, a précisé une source policière à l'AFP. Elle a été transportée en milieu hospitalier avec un «pronostic vital engagé», selon les pompiers.
Selon Le Parisien, l'homme a été touché à la gorge.
De même source, la victime – née en 1988 – attendait son train assis sur un banc. Le quotidien francilien – selon qui l'assaillant était de «type européen» – rapporte également que celui-ci «errait dans la gare» avant de «se diriger vers [la victime] et de lui porter un coup à la jugulaire à l'aide d'un couteau de cuisine».
Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a fait savoir sur Twitter qu'il suivait «la situation de près» en liaison avec la préfecture de police de Paris.
Les motifs de cette agression survenue vers 17h n'étaient pas connus en début de soirée, selon la préfecture. L'enquête a été confiée à la police judiciaire parisienne.
Vives réactions politiques à droite
De nombreuses personnalités politiques de droite ont réagi à l'agression. Le ministre de la justice, Eric Dupont-Moretti a notamment été vivement critiqué pour sa sortie médiatique du 1er septembre. Le garde des Sceaux avait alors déclaré que la France n'était pas un «coupe-gorge».
Ainsi, le député européen Rassemblement national Gilbert Collard s'est demandé : «quel irresponsable déconnecté, il y en a au moins un, osera dire après ça que la France n'est pas un coupe-gorge ?»
Dans une vidéo postée sur le réseau social Twitter, le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignant a lui aussi vivement critiqué le garde des Sceaux. Le député de l'Essonne a estimé que «l’insécurité n’est pas un sentiment, mais le quotidien des Français».
Le président des patriotes, Floriant Philippot, a quant à lui exigé «la vérité sur ce qui s’est vraiment passé et le profil de l’agresseur».
L'ancienne candidate Les républicains à la mairie de Paris, Rachida Dati, a de son sôté interpellé la maire de Paris Anne Hidalgo, dénonçant son «refus d'une police municipale armée».