«La dynamique de progression de l'épidémie est exponentielle» en France métropolitaine, avertit le 28 août au soir la Direction générale de la Santé (DGS) dans un communiqué, avec 7 379 nouveaux diagnostics positifs enregistrés ces dernières 24 heures, contre 6 111 le 27 août et 5 429 le 26 août.
C'est le chiffre le plus élevé depuis que les tests se déroulent à grande échelle. Le seuil des 4 000 a été plusieurs fois franchi ces derniers jours. Les cas positifs détectés augmentent du fait de la circulation du virus et parce que le nombre des personnes testées augmente chaque jour (893 146 tests réalisés sur la dernière semaine «glissante»).
Le taux de positivité des tests s'établissait à 3,9% sur la période entre le 19 et 25 août, lui aussi en progression, contre 3,8% du 18 au 24 août et 3,6% entre le 15 et le 21 août. «Bien que restant à des niveaux limités, les indicateurs hospitaliers [nouvelles hospitalisations et admissions en réanimation] sont en augmentation, notamment dans les régions où la circulation virale est la plus intense», souligne la DGS, avec au total 4 535 personnes hospitalisées (comme le 27 août), dont 387 cas graves en réanimation (+6 en 24 heures).
21 départements toujours en rouge
Depuis le début de l'épidémie, 30 596 personnes sont décédées en France, soit 20 de plus en 24 heures, dont 20 089 au sein des établissements hospitaliers et 10 507 (données du 27 août) en établissements sociaux et médico-sociaux, notamment Ehpad.
21 départements sur une centaine sont toujours classés en zone rouge de circulation active du virus, alors que l'obligation du port du masque s'étend, notamment dans les grandes agglomérations. Le gouvernement a déclaré le 27 août vouloir «tout faire» pour éviter un «reconfinement généralisé» dévastateur pour l'économie.