France

«La GPA finalement c'est la vie» : Fogiel révèle pourquoi Raoult serait venu sur BFMTV

Interrogé sur les interventions de Didier Raoult sur BFMTV, Marc-Olivier Fogiel est revenu sur sa rencontre avec le professeur marseillais. Et celui-ci lui aurait alors fait une confidence sur sa vie privée.

Invité le 24 août à l'antenne de France inter, le directeur général de BFMTV Marc-Olivier Fogiel a été amené à s'exprimer sur plusieurs thématiques, telles que l'impact de la crise sanitaire et les autres défis auxquels est confrontée la chaîne d'information en continu. Parmi les sujets abordés, l'ex-journaliste et producteur de télévision a été interrogé sur les récentes interventions de Didier Raoult à l'antenne de BFMTV.

C'est alors que Marc-Olivier Fogiel a décidé d'évoquer sa rencontre avec le désormais très médiatisé professeur marseillais, avouant l'avoir «harcelé» pour une première invitation, avant d'évoquer la raison qui aurait finalement convaincu Didier Raoult d'accepter des passages sur BFMTV.

Vous avez deux petites filles par GPA […] je trouve qu'il faut du courage face à un système qui y est opposé quand on est médiatique, de finalement enfreindre les règles

Il a ainsi relaté leur rencontre, retranscrite par Le Figaro : «Vous savez pourquoi je suis venu ? […] je ne vous connais pas […] je vous ai "google-isé" […] vous avez deux petites filles par GPA [Gestation pour autrui] je trouve qu'il faut du courage face à un système qui y est opposé quand on est médiatique, de finalement enfreindre les règles. Vous l'avez fait. Puis, la GPA finalement, c'est la vie, c'était la force de la vie, et moi en tant que médecin, c'est ce qui m'anime», aurait alors confié le médecin marseillais au patron de BFMTV.

Telle que décrite dans le récit de Marc-Olivier Fogiel, cette opinion affichée par Didier Raoult, sur un sujet aussi sensible que la Gestation pour autrui (GPA), actuellement interdite en France, n'est pas sans rappeler les multiples prises de position confiées sur les plateaux télévisés ou par voie de presse, par celui qui, dès les prémices de la crise sanitaire en France, est devenu une personnalité publique de premier plan. Un phénomène qui avait d'ailleurs rapidement amené certains commentateurs à mettre en exergue une politisation du directeur d'unité de recherche à l'IHU de Marseille.