France

Paris : 158 interpellations pour dégradations et violences après le match PSG-Bayern

Selon le parquet, 158 individus ont été interpellés à Paris à proximité de l'avenue des Champs-Elysées, en marge de la finale de football de la Ligue des champions. 16 fonctionnaires ont été blessés.

En lien avec les pillages et les violences visant les membres des forces de sécurité dans les rues de la capitale française en marge de la finale de la Ligue des champions, 158 personnes ont été interpellées dans la nuit du 23 au 24 août d'après le parquet de Paris, dont 151 ont été placées en garde à vue.

Selon le parquet, repris par l'AFP, 151 personnes, dont 49 mineurs, ont été placés en garde à vue principalement pour «violences sur personne dépositaire de l'autorité publique», «outrages», «vols aggravés» et recel, ainsi que pour des «dégradations«, des «participations à un groupement en vue de commettre des délits» ou des «participations à un attroupement après sommations de se disperser».

La préfecture de police de Paris a par ailleurs fait savoir, le 24 août sur Twitter, que 404 individus avaient été verbalisés pour non port du masque de protection sanitaire dans une zone où il était obligatoire.

Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a pour sa part précisé sur le même réseau social ce 24 août que 16 fonctionnaires avaient été blessés : «La sauvagerie de certains délinquants cette nuit : 16 agents des forces de l’ordre blessés, 12 magasins attaqués, une quinzaine de véhicules dégradés. Merci aux force de l’ordre de leurs interventions.»

Dans la soirée, de nombreuses personnes ont pris d'assaut le secteur de l'avenue des Champs-Elysées à Paris après le match qui a opposé le Paris-Saint-Germain au Bayern Munich.

Après des violences similaires survenues la semaine précédente lors de la demi-finale, la préfecture de police de Paris était sur le pied de guerre en prévision de ce nouvel événement sportif qui se déroulait à Lisbonne, au Portugal, et qui s'est achevé sur une défaite du club parisien (1-0). Des voitures ont été détruites (une «quinzaine», selon le ministre) et des magasins pillés (12 selon la même source) à Paris.

Intervenant sur notre antenne à ce sujet, le policier syndicaliste de VIGI-MI, Noam Anouar a estimé que cette soirée allait «détériorer encore un peu plus» les rapports entre la police nationale et population : «Ce qu'il s'est passé hier soir, c'est le symptôme d'un Etat en totale déliquescence qui n'a plus du tout d'autorité en matière d'ordre public, de sécurité publique.»