France

Coronavirus : ces régions où la situation sanitaire inquiète

En ce premier week-end de chassé-croisé de l'été, le Covid-19 continue de se propager sur le territoire national. Des agences régionales de santé observent une recrudescence des cas dans certaines régions et mettent en garde.

Des agences des régionales de santé (ARS) tirent la sonnette d'alarme. Si les derniers chiffres du ministère de la Santé dévoilés le 16 juillet montrent une certaine stabilité de la pandémie de Covid-19 à l'échelle nationale, ces données globales cachent des disparités, qui coïncident d'ailleurs avec les routes menant aux plages françaises de métropole. La Bretagne, la région Paca et la Nouvelle-Aquitaine focalisent en effet l'attention des autorités sanitaires.

En Bretagne, le taux de reproduction du virus a plus que doublé ces dix derniers jours. Cet indicateur, qui permet de mesurer combien de personnes sont contaminées par un malade, a un atteint 2,62, soit le plus haut de France. Pour Anne-Briac Bili, directrice de l'ARS Bretagne, «ça peut être des Ehpad, des centres de vacances, un centre aéré, toute une multitude de situations, mais aussi beaucoup de contaminations intrafamiliales».

11 clusters sous surveillance en Nouvelle-Aquitaine

En Nouvelle-Aquitaine, une cinquantaine de nouveaux cas de Covid-19 ont été identifiés par semaine. Ces deux dernières semaines, le nombre de cas positifs est en augmentation avec 104 cas recensés durant la semaine du 6 au 12 juillet, a fait savoir l’agence régionale de santé dans son bilan bihebdomadaire. La Région suit de près 11 clusters qui concernent majoritairement des événements privés, dont un mariage dans la Vienne. 

Paca passe le seuil d'alerte

La région Paca n'est pas épargnée. Le taux de reproduction du virus a dépassé le seuil d'alerte pour atteindre 1,55. Un chiffre comparable à celui enregistré en Mayenne, département qui vient de rendre obligatoire le port du masque dans l'ensemble des lieux publics clos.

Un test PCR négatif désormais obligatoire pour la Réunion

L'île de la Réunion talonne quant à elle la Bretagne avec un taux de reproduction de 2,26. Les insulaires ont salué la décision des autorités d'interdire l'accès à l'île pour qui ne présenterait pas un test PCR négatif de moins de 72 heures dès ce 18 juillet. Les compagnies aériennes refuseront l’embarquement des passagers sans test et se sont engagées à mettre en place des mesures commerciales pour les voyageurs recalés. 

Selon les derniers chiffres de l'agence Santé publique France, 97 clusters restent sous étroite surveillance et quatre départements demeurent en situation de vulnérabilité en France (Guyane, Mayotte, Mayenne et Gironde). Les évolutions dans le reste du pays, hormis quelques progressions du virus en Auvergne-Rhône-Alpes et dans l'Est, ne suscitent pour l'heure pas d'inquiétude de la part des autorités.