France

«Le cauchemar recommence» : l'incendie de la cathédrale de Nantes suscite une avalanche de réactions

L'incendie de la cathédrale de Nantes a été circonscrit dans la matinée du 18 juillet grâce à l'intervention des sapeurs-pompiers. L'événement, dont l'origine est pour l'heure inconnue, a donné lieu à de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux.

De nombreuses personnalités politiques et médiatiques ont partagé leur émotion sur les réseaux sociaux dans la foulée de l'incendie qui a dégradé la cathédrale de Nantes dans la matinée du 18 juillet, et a mobilisé plus d'une centaine de combattants du feu.

L'exécutif prend la parole

«Après Notre-Dame, la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul, au cœur de Nantes, est en flammes. Soutien à nos sapeurs-pompiers qui prennent tous les risques pour sauver ce joyau gothique de la cité des Ducs», a réagi le président de la République, Emmanuel Macron.

«En pensée avec nos sapeurs-pompiers mobilisés courageusement pour circonscrire l’incendie de la cathédrale de Nantes. Je les assure de mon soutien et de ma profonde gratitude. Aux Nantais, dont je partage l’émotion, je veux dire ma solidarité», a tweeté le chef du gouvernement, Jean Castex.

Soutien aux pompiers également affiché par le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. «Mes pensées vont aux Nantais. Je partage leur émotion. Avec [la ministre de la Culture] Roselyne Bachelot, nous nous rendons sur place», a-t-il déclaré sur Twitter.

Emoi de la classe politique, à gauche comme à droite

«Incendie en cours à la cathédrale de Nantes. Je suis sur place pour faire le point de la situation avec les pompiers qui mettent tout en œuvre pour protéger une part de notre histoire et de notre patrimoine», a témoigné la maire socialiste de Nantes, Johanna Rolland.

«Soutien et solidarité de Paris aux pompiers qui combattent actuellement avec courage l’incendie à la cathédrale de Nantes», a tweeté son homologue de Paris, Anne Hidalgo.

François de Rugy, député LREM de Loire-Atlantique, a également exprimé son soutien au diocèse de Nantes et aux pompiers mobilisés. «En 1972, la cathédrale de Nantes avait été victime d’un grave incendie qui l’avait en partie ravagée. Quelle tristesse de voir l’histoire se répéter aujourd’hui», a-t-il commenté.

«L’incendie de la cathédrale de Nantes est une nouvelle épreuve pour tous les Français attachés à notre héritage culturel et spirituel commun, et particulièrement pour les chrétiens de Nantes. Merci aux pompiers de tout faire pour sauver cette merveille», a écrit Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains (LR) au Sénat.

A droite également, l'eurodéputé tête de liste des Républicains à la dernière élection européenne, François-Xavier Bellamy, a réagi en ces termes à l'incendie : «Images déchirantes de la cathédrale de Nantes… L'histoire se répète. Espérons que les pompiers parviendront à préserver ce trésor. Ils ont entre leurs mains un peu de l'âme de la France. Ce nouvel incendie rappelle combien notre patrimoine est partout fragilisé et menacé».

«Tragique incendie à la cathédrale de Nantes… J'adresse mon total soutien aux pompiers qui luttent avec courage contre les flammes. Quelle tristesse de voir se consumer sous nos yeux les joyaux de notre patrimoine ! Toute la lumière doit être faite sur les causes de ce drame», a encore commenté le député de l'Essonne, Nicolas Dupont Aignan, président fondateur du parti Debout la France.

«Le cauchemar recommence», a de son côté écrit Stéphane Bern, le présentateur de télévision qui avait été chargé par Emmanuel Macron, en septembre 2017, d'une mission de six mois pour établir une liste des monuments et bâtiments en péril et identifier les trésors méconnus du patrimoine français.

Selon plusieurs sources concordantes, l'incendie s'est déclaré dans la cathédrale ce 18 juillet dans la matinée, peu avant 8h. Lors d'un point presse vers 10h, Laurent Ferlay, directeur du Service départemental d'incendie et de secours de Loire-Atlantique (SDIS 44), a apporté plus de précisions sur l'incendie. «Le feu est circonscrit», a-t-il déclaré. «Les dégâts sont concentrés sur le grand orgue, qui semble entièrement détruit», a-t-il ajouté, après avoir affirmé que la toiture n'était pas touchée.

Selon le procureur de la République de Nantes cité par France Bleu, l'hypothèse criminelle est privilégiée. Une enquête judiciaire a été ouverte.