France

Gilets jaunes, Marche des fiertés et Kurdes : journée de manifestations à Paris

Cinq manifestations autorisées par la préfecture de police de Paris ont eu lieu ce 4 juillet dans la capitale. Au programme, Gilets jaunes, Marche des fiertés LGBTQI+ 2020 et une autre à l'initiative du Conseil démocratique kurde en France.

Cinq manifestations, toutes déclarées et autorisées par la préfecture de police de Paris, ont été organisées ce 4 juillet dans la capitale. Trois d'entre elles se revendiquaient des Gilets jaunes, une du Conseil démocratique kurde en France, tandis que la dernière concernait la Marche des fiertés LGBTQI+ 2020.

Le premier cortège des Gilets jaunes est allé de la place de la République à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), jusqu'à la gare du Nord (Xe), entre 11h30 et 18h. Le second est parti de la place Clément-Ader (XVIe), devant la Maison de la Radio, jusqu'à l'esplanade Henri-de-France (XVe) devant France Télévisions, entre 13h30 et 19h30. Le troisième s'est élancé vers midi depuis l'angle des boulevards Voltaire et Lenoir (XIe), devant le Bataclan, pour atteindre la place d'Italie (XIIIe) vers 18h.

Une autre autorisation demandée par des Gilets jaunes a toutefois été interdite. Annoncée sur les Champs-Elysées (VIIIe), le préfet de police de Paris a décidé de ne pas l'autoriser «au vu des troubles à l'ordre public», excluant également «tout rassemblement de personnes se revendiquant des Gilets jaunes sur l’avenue».

Des Gilets jaunes présents, mais peu nombreux

En raison des trois manifestations différentes des Gilets jaunes, l'acte 73 n'a rassemblé que quelques dizaines de protestataires par cortège, encadré par un important dispositif policier aux effectifs parfois supérieurs à ceux des manifestants.

Dans une ambiance sereine puisque aucun débordement n'a été constaté, des Gilets jaunes ont souhaité montrer que la grogne sociale était toujours présente, tout en soulignant que le mouvement perdure, malgré la crise sanitaire et la nomination d'un nouveau Premier ministre, Jean Castex.

Le reporter de RT France Thomas Bonnet était sur place dans le troisième cortège en direction de la place d'Italie, qui ne comptait qu'une cinquantaine de manifestants.

«Etat d'urgence climatique et social» était écrit sur l'une des pancartes brandies par certains des Gilets jaunes participant aux cortèges parisiens.