Mardi 16 juin
Suivez en direct la manifestation des soignants à Paris.
Assa Traoré, la fondatrice du comité «vérité et justice pour Adama», s'est rendue à la manifestation parisienne des soignants, affirmant soutenir «ceux qui ont sauvé des vies en pleine pandémie». «Les quartiers populaires parmi les plus touchés par le virus. Merci aux soignants, nous sommes ensemble», peut-on lire dans une publication du collectif.
Dans un tweet publié un peu avant 18h, la préfecture de police de Paris a déploré les débordements qui ont accompagné le défilé des soignants dans la capitale. «Manifestation déclarée et autorisée par la préfecture de police, gâchée par les exactions commises par des casseurs qui n’ont rien à voir avec les soignants. La préfecture de police dénonce ces comportements violents», peut-on lire dans la publication.
En fin d'après-midi, notre journaliste Nadège Abderrazak fait le point sur la manifestation parisienne alors que les heurts se poursuivent sur l'esplanade des Invalides.
La journaliste Séphanie Roy, habituée à la couverture des mouvements sociaux, a été blessée par une grenade désencerclante, au niveau des jambes, rapporte une reporter de Sputnik, vidéo à l'appui.
La préfecture de police de Paris fait état de 16 interpellations, et explique qu'un black bloc s'est constitué lors du rassemblement.
Interrogés par RT France, de nombreux manifestants et soignants déplorent les débordements observés.
De violents heurts ont éclaté à proximité des Invalides.
Les forces de l'ordre ont chargé les manifestants et fait usage de gaz lacrymogène. En face, des individus ont ciblé la police avec des projectiles.
Notre journaliste Nadège Abderrazak fait le point sur les débordements en marge de la manifestation des soignants à Paris.
A Bordeaux, la manifestation a donné lieu à un «clapping» sur la place de la comédie. «Le parcours officiel de la manif doit se terminer ici», précise le journaliste Valentin Stoquer.
A Paris, le journaliste Jonathan Moadab a été blessé au pied par une grenade désencerclante alors qu'il filmait des soignants venant au devant des CRS, témoigne-t-il vidéo à l'appui.
Suivez notre édition spéciale consacrée à la mobilisation du personnel soignant.
«Tous ensemble, tous ensemble», ont scandé les soignants de Strasbourg en début de manifestation. Cette dernière s'est terminée devant les locaux de l'Agence régionale de santé (ARS), selon des vidéos diffusées par plusieurs internautes.
Venue afficher son soutien aux soignants, la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo a répondu aux questions de notre journaliste Katia Pecnik. «On ne peut pas se passer d'un système solidaire, performant qui prenne en compte les plus fragiles», a-t-elle notamment déclaré au micro de RT France.
Après une série de heurts déclenchés par la présence d'individus cagoulés (caillassage d'un car de tourisme, renversement d'une voiture pour handicapé ou encore projectiles visant les policiers), les forces de l'ordre «progressent aux Invalides», comme le rapporte le journaliste Jonathan Moadab, sur place.
«2 600 personnes à la manif des soignants à Lille selon la Police», commente le journaliste Mikael Libert, sur place.
Manifestants et policiers en bordure de parcours se sont mutuellement applaudis lors du défilé.
Le cortège a été rejoint par des combattants du feu, sous les applaudissements de la foule, selon le compte Twitter Lille insurgée. «Il y a plusieurs milliers de personnes à Lille», précise le tweet en question.
La tension est montée d'un cran à Paris alors que le cortège a été rejoint par des individus cagoulés qui s'en sont pris aux forces de l'ordre, d'abord avec des projectiles.
«Une voiture retournée et utilisée comme protection pour les affrontements avec la police», témoigne le journaliste Jonathan Moadab, vidéo à l'appui.
«Un car attaqué par les manifestants», a-t-il commenté quelques minutes plus tard.
Selon le journaliste Clément Lanot, d'importantes tensions sont en cours à Paris «alors que la tête de cortège est arrivée aux Invalides». Il fait état de tirs de gaz lacrymogène et de jets de projectiles.
Un cortège de soignants est mobilisé à Toulouse. «Des soignants applaudis, le poing levé sous une banderole "Ni oubli, ni pardon, Macronavirus, à quand la fin ?" Ce slogan avait valu des poursuites judiciaires à des Toulousains pendant le confinement», commente le journaliste Martin Lom.
Face à un barrage des forces de l'ordre à Rennes, les manifestants scandent «La police avec nous !» comme on peut l'entendre dans cette scène filmée par la journaliste Sylvaine Salliou.
«Les soignants pas contents», scandent des manifestants du cortège lyonnais, rassemblé devant l'hôpital Edouard Herriot, comme le rapporte la journaliste Amélie Deloraine.
A Marseille, les soignants du cortège se sont arrêtés en fin de parcours pour un geste symbolique : «Un jeté de blouses en signe de protestation», selon un internaute photographe.
Comme en témoignent les premières images de l'événement, la manifestation en soutien aux soignants a commencé à rassembler plusieurs milliers de personnes à Paris.
«Plusieurs milliers de soignants en colère manifestent devant le ministère de la Santé à Paris», commente par exemple le journaliste Jonathan Moadab.
Le cortège de manifestants montpelliérains a commencé à se former en tout début d'après-midi.
«Finis les applaudissements, place aux rassemblements» : de Paris à Montpellier en passant par Metz, Dunkerque et Bobigny, plus de 220 rassemblements sont prévus ce 16 juin dans le cadre d'une journée d'action nationale, organisée à l'appel d'une dizaine de syndicats et collectifs de soignants pour le sauvetage de l'hôpital public.
Objectif : après le soutien massif de la population française aux soignants au plus fort de la crise du coronavirus, les manifestants entendent désormais obtenir des avancées pour les salariés des hôpitaux et des Ehpad, salués comme des «héros en blouse blanche» par le chef de l'État au début de l'épidémie. «Les discours lénifiants du gouvernement, les médailles en chocolat et les promesses de primes aléatoires et hypothétiques ne suffiront pas. Désormais il faut de véritables moyens humains et budgétaires pour la santé publique», a prévenu la CGT dans un communiqué.