France

Seine-Saint-Denis : une statue du général de Gaulle dégradée à la peinture jaune

Le sénateur LR de Seine-saint-Denis s'est indigné de la dégradation – non revendiquée – d'une statue du général de Gaulle et d'une plaque commémorative de la bataille de Bir Hakeim situées dans un parc des Pavillons-sous-Bois.

Une statue du général de Gaulle et une plaque commémorant la bataille de Bir Hakeim des Pavillons-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) ont été découvertes vandalisées à la peinture jaune le 13 juin, a annoncé sur Twitter le sénateur LR et ancien maire de la ville Philippe Dallier. 

Le Parisien a rapporté que la mairie LR de la ville avait porté plainte contre X pour cet acte de vandalisme. Une opération non revendiquée qui intervient dans un contexte de dégradations et de destructions de statues de figures historiques dans plusieurs pays occidentaux.

Vite nettoyée, la statue a retrouvé sa forme initiale dès le lendemain, comme s'en est réjoui l'élu Les Républicains qui a remercié les employés municipaux de la ville des Pavillons-sous-Bois.  

Dans le sillage de manifestants américains du mouvement de réaction à la mort de George Floyd, des manifestants réclament le retrait de statues honorant notamment le camp sudiste de la guerre de Sécession, ou des personnages historiques comme Christophe Colomb. En France, des militants radicaux comme la groupusculaire Ligue de défense noire africaine (LDNA), militent pour effacer de la mémoire collective plusieurs personnages clés de l'Histoire de France pour leur racisme ou leurs méfaits supposés envers les Noirs.

Le groupe milite, entre autres, pour le déboulonnage des statues de Colbert, Napoléon ou du général de Gaulle : «Ainsi on effacera du dessous des Cieux leurs souvenirs pour le bénéfice des jeunes générations», justifiaient-ils récemment sur Twitter.

Par ailleurs, l'ancien Premier ministre socialiste Jean-Marc Ayrault a demandé, le 13 juin, que soit rebaptisée une salle Colbert à l'Assemblée nationale ainsi qu'un bâtiment de Bercy portant le nom du ministre à l'initiative, en 1685, du Code noir. Sitôt proposée, l'idée a été vivement critiquée, notamment par la droite, mais aussi par le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand, ou encore la députée LREM Aurore Bergé