Redevenu parlementaire après le scandale moral autour de sa personne durant la campagne aux municipales, Benjamin Griveaux a hérité d'une mission sur la... BITD. Cet acronyme qui doit se prononcer B,I,T,D et non autrement, signifie «base industrielle et technologique de défense». Pour éviter les quolibets et moqueries, ou toute référence au fiasco de sa candidature à la mairie de Paris après la diffusion de vidéos pornographiques le concernant, L'Opinion révèle, le 11 juin, que «la commission de la défense, dont il est membre, va modifier cette appellation qui deviendra pour l’occasion Base industrielle de souveraineté de la défense». Le BITD se transformera donc en BISD.
Selon le quotidien économique, Benjamin Griveaux travaillera avec son collègue Les Républicains Jean-Louis Thieriot, pendant deux mois et participera à 17 auditions, pour évoquer «la place des industries de défense dans le plan de relance post-Covid-19».
Après avoir été au cœur de l'échec de la campagne parisienne de LREM et que celle-ci n'est pas encore finie – Agnès Buzyn étant toujours en lice –, Benjamin Griveaux a donc entre-temps trouvé un nouveau poste en tant que corapporteur de cette mission flash.