France

Flashé à 186 km/h à plus de 100 km de son domicile, Jean-Jacques Bourdin perd son permis et «assume»

De retour du sud du pays, le journaliste de RMC a été arrêté par les gendarmes dans le Cantal pour avoir dépassé de 56km/h la limite autorisée. Il dit assumer «son excès de vitesse» et être dans son bon droit bien qu'à plus de 100 km de son domicile.

Le célèbre journaliste de RMC, Jean-Jacques Bourdin, a été épinglé pour un fort excès de vitesse le 24 mai. Il s'est fait intercepter sur l'A75 par les gendarmes de Saint-Flour (Cantal), filant vers Paris à 186 kilomètres par heure au lieu des 130 autorisés.

Ce délit lui a valu une rétention administrative du permis de conduire et l'immobilisation de son véhicule, une Audi A6 limousine. Il a également été reproché au présentateur de Bourdin direct d'être en violation de la règle des 100 kilomètres à ne pas dépasser en raison de l'épidémie de coronavirus. Il a été verbalisé à ce titre de 135 euros.

Excès de vitesse oui et j'assume

Connu pour son franc-parler, l'intervieweur phare de RMC a été la cible de quolibets sur les réseaux sociaux. Il a répliqué sur Twitter en déclarant «assumer» son excès de vitesse, n'en déplaise aux «donneurs de leçons».

Contacté par Le Parisien, il s'est défendu d'avoir enfreint une interdiction de déplacement, se disant possesseur de deux attestations dérogatoires. Sur RMC, le journaliste s'est risqué, ce 28 mai, à quelques justifications : «Je roulais trop vite, j’en suis parfaitement conscient [...] L’autoroute était vide, le temps magnifique, je ne risquais que pour moi.»

Mais au sortir de l'arrestation, la contrition n'était pas encore de mise. Hors d'elle, la compagne du présentateur, la journaliste Anne Nivat, a jugé bon de publier sur les réseaux sociaux le nom du gendarme qui avait procédé à ce contrôle routier pourtant justifié.

Elle a par la suite effacé ce message dénonciateur, mais a publié un second tweet dans lequel elle défend Jean-Jacques Bourdin bec et ongles. Loin de faire amende honorable, elle n'évoque pas les dangers de cet excès de vitesse, mais le comportement du grand public qui s'est permis de blâmer son époux. 

Aucune mention, non plus,concernant la verbalisation du journaliste pour non-respect des règles de déconfinement.