Le 21 septembre, les forces de l'ordre françaises ont délogé plus de 400 réfugiés de plusieurs camps situés près du port de Calais. L’opération a commencé dans la matinée et s’est poursuivie dans l’après-midi. Selon les courts messages diffusés sur Twitter, l’un des camps situé à proximité de New Jungle a également été démantelé à l'aide d'un bulldozer.
Selon les témoignages, plusieurs groupes de migrants, dont une majorité des femmes avec des enfants ont dû marché dans l’après-midi, sous une pluie battante, dans le centre-ville de Calais pour trouver un nouveau lieu d’hébergement.
Au début de l’opération, une cinquantaine de réfugiés et de militants du mouvement «No border» (Sans frontière) ont entamé un sit-in sur le port. Mais la police a fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser la foule et interpellé plusieurs militants.
A la fin de la journée, la maire de Calais, Natacha Bouchart s'est félicitée dans un communiqué d’une «nouvelle avancée en matière de fermeté quant à la gestion de la problématique migratoire», en précisant estimer que «pour qu'il y ait de l'humanité, il faut aussi de la fermeté».