Le 19 septembre, les deux chefs d’Etat ont signé un accord selon lequel «une cinquantaine d'imams français» pourraient suivre chaque année une formation théologique dans l’Institut Mohammed VI pour promouvoir «un islam du juste milieu» qui prône les «valeurs d'ouverture et de tolérance» et qui est aussi «pleinement ancré dans les valeurs de la République et de la laïcité».
Selon les déclarations des chefs d’Etat, les imams qui recevront cette formation, pourront ensuite «faire la démonstration en France que l’islam est une religion de paix».
Cette initiative a été prise dans le cadre du renouvellement de la coopération entre les deux pays qui semblent avoir surmonté les tensions provoquées par le dépôt d’une plainte pour torture contre Abdellatif Hammouchi, patron du contre-espionnage marocain, par l’ONG française Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT) en février 2014.
«Je voulais que la France et le Maroc puissententrerdans une nouvelle phase de partenariat»,a indiqué le président français qui est arrivé à Tanger le 19 septembre. La brouille avec le Maroc est «dépassée», a-t-il ajouté.