En cette matinée du 10 février, plusieurs dizaines de militants écologistes se sont rendus au siège de l'entreprise Blackrock, plus grand gérant d'actifs au monde et dont l'influence sur le projet de réforme des retraites fait l'objet d'une polémique.
Entonnant des slogans tels que «BlackRock assassins !», les manifestants ont fait passer leurs messages avec de nombreuses inscriptions sur les murs, telles que : «Brûle Blackrock, sauve un dauphin», «Ecologie libérale, mensonge du capital» ou encore «Nous n'allons pas mourir en esclaves».
Rapidement arrivées sur place, les forces de l'ordre ont bouclé le périmètre, interdisant également à la presse d'accéder au bâtiment.
Les manifestants ont pu pénétrer à l'intérieur du bâtiment, dans lequel ils se sont barricadés. Les forces de l'ordre ont finalement réussi à disperser le rassemblement et ont relevé l'identité des participants.
Selon une source policière citée par l'AFP, 17 personnes dont quatre mineures, ont été interpellées pour participation à une manifestation non déclarée, dégradation et violences volontaires commises à l'encontre de la responsable de la sécurité du site.
En début de matinée, des militants écologistes avaient tenté d'investir le siège de la Société Générale dans le cadre de leur action «Avenir en feu», sans y parvenir.