France

Manuel Valls estime qu'il faudra au moins «une génération» pour lutter contre la radicalisation

En visite en Suède pour parler de la radicalisation des jeunes djihadistes, le Premier ministre français a affirmé qu'il faudra au moins «une génération» pour lutter contre ce phénomène.

La lutte contre la radicalisation djihadiste de jeunes en France prendra «une génération», a prévenu vendredi Manuel Valls, lors d'un déplacement en Suède avec pour thème la lutte contre ce phénomène. Et le Premier ministre prévoit, pour cela, de mobiliser «toute la société» car l'action des seuls services de renseignement «ne suffira pas».

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Pour Manuel Valls, le phénomène de la radicalisation des jeunes prêts à partir faire le djihad est «un phénomène qui va durer, c'est une question d'une génération».

Le Premier ministre, qui a avoué vouloir s'inspirer de la méthode suédoise de pour sortir les jeunes de la spirale du djihad, a même estimé qu'il y avait, en France, des «milliers de jeunes qui peuvent tomber dans ce phénomène de radicalisation». 

En Suède, un réseau de quelques 280 personnes tentent d'associer écoles, cultes, collectivités locales, ainsi que les mères de famille pour lutter contre la radicalisation. Le tout en mettant l'accent sur le dialogue. Car pour Manuel Valls, le combat à venir contre Daesh en Syrie n'est pas le seul à mener. «Il y aura toujours ce phénomène (de radicalisation, ndlr) sous d'autres formes», a-t-il prévenu. 

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