Selon La Dépêche et Ouest France, un homme portant un couteau s'est introduit dans l'après-midi du 3 février dans une gendarmerie à Dieuze, en Moselle. Un gendarme, selon ces sources, l'a neutralisé en faisant usage de son arme.
«Il y a eu ouverture du feu par un gendarme à Dieuze sur un individu dont on me dit qu'il était armé d'un couteau», a confirmé à l'AFP le procureur de la République de Metz, Christian Mercuri. «Il est touché», a ajouté le magistrat, précisant ignorer la gravité de ses blessures.
A l'AFP également, la gendarmerie nationale a rapporté qu'«un homme en tenue civile a[vait] brandi une arme blanche dans la gendarmerie de Dieuze». Et de poursuivre : «[L'assaillant] a blessé à la main un gendarme qui a riposté d'abord avec sa bombe lacrymogène puis a fait usage de son arme à deux reprises.» L'individu, «blessé à l'abdomen», a été transporté à l'hôpital de Metz. Son état n'est pas connu.
Un appel reçu à la gendarmerie annonçant «un carnage» au nom «de l'Etat islamique»
Les motivations de l'agresseur sont pour l'heure inconnues. La gendarmerie a précisé que les premières investigations devaient déterminer s'il s'agit d'une affaire de droit commun ou bien d'une attaque à caractère terroriste.
Dans la soirée, le procureur de la République de Metz Christian Mercuri, cité par l'AFP, a fait savoir qu'il n'excluait pas un acte terroriste. «Il faut mettre en rapport les faits avec un appel reçu par le centre opérationnel de la gendarmerie peu avant dans lequel un individu a déclaré qu'il était militaire, qu'il allait y avoir un carnage à Dieuze et qu'il se revendiquait de l'Etat islamique», a déclaré le magistrat devant la presse.
Le procureur a également indiqué que l'assaillant était un jeune militaire qui s'était «engagé dans l'armée début décembre». Selon Valeurs actuelles et l'AFP, ce militaire avait 19 ans. L'hebdomadaire précise qu'il était «en formation».
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