Des retraites aux flambeaux se sont déroulées dans de nombreuses villes dont Paris, à la veille de la septième journée nationale de manifestations. Des opposants affichent ainsi leur détermination pour arracher le retrait de la réforme des retraites présentée le 24 janvier en Conseil des ministres.
Plusieurs milliers de personnes ont ainsi défilé à Paris, certaines portant des flambeaux allumés, d'autres des guirlandes électriques, peu avant 19 heures.
Des slogans révolutionnaires ont été entonnés par certains. Notre reporter a notamment pu entendre : «Louis XVI on l'a décapité ! Macron on peut recommencer !»
La marche s'est déroulée dans le calme, selon notre journaliste sur place.
De nombreuses villes de province ont aussi été le théâtre d'une «retraite aux flambeaux». A Orléans, les manifestants étaient près de 300 devant la cathédrale, selon France bleu.
La Nouvelle République a constaté la présence de plusieurs centaines de manifestants à la «retraite aux flambeaux» de Tours. A Amboise, «le député de La République en marche Daniel Labaronne est venu à la rencontre des opposants à la réforme, sans qu'il n'y ait [eu] dialogue», selon le quotidien local.
A Bordeaux, un feu d'artifice a même été lancé au début du cortège, selon un étudiant en journalisme.
Des feux d'artifice ont également éclaté à Toulouse, sur la place du Capitole, d'après les images d'une journaliste de Radio occitania.
A Guingamp, le château s'est illuminé pour l'occasion, d'après le témoignage d'un journaliste de L'Echo de l'Armor et de l'Argoat.
A Marseille, le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon était présent aux côtés de centaines de personnes.
France bleu a également noté la présence de nombreuses personnes à Rennes.
Selon Le Progrès, plusieurs centaines de personnes ont pris le départ de la manifestation à Lyon.
Après sept semaines de conflit, les deux projets de loi instituant le «système universel» de retraite par points promis par Emmanuel Macron seront à l'ordre du jour de l'exécutif le 24 janvier, avant d'être transmis à l'Assemblée nationale, où les débats débuteront le 17 février, pour un premier vote prévu début mars.
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