France

Les bonnes et mauvaises notes aux politiques du professeur DSK

C'est dans un café que Dominique Strass-Kahn a rencontré une quinzaine de blogueurs pour une discussion informelle sur la politique française. L'occasion pour DSK de tâcler le gouvernement et de distribuer satisfecit ou critiques acides.

Ces blogueurs étaient pourtant censés ne pas prendre de photos ni tweeter la rencontre. Mais les propos de DSK ont fini par fuiter dans la presse et sur les réseaux sociaux.

Le moins qu'on puisse dire est que l'ancien candidat à l'investiture socialiste de 2006 a été peu indulgent envers le gouvernement de Manuel Valls : «Ce gouvernement navigue à vue. (...) Il n'y a pas de vision». 

Le PS ? Le diagnostic est net : c'est «un astre mort» selon l'ancien président du FMI.

L'ancien professeur d'économie qui s'est également ouvertement déclaré «inquiet» pour la compétitivité de la France ainsi que pour le couple franco-allemand qu'il juge trop faible. Quant au débat sur les 35 heures qui resurgit régulièrement, DSK estime qu'il s'agit là d'un «faux problème».

Si Emmanuel Macron semble «sympathique» mais «maladroit à ses yeux», son ancienne rivale à l'investiture socialiste, Ségolène Royale, est jugée trop «approximative» sur le portefeuille de l'écologie dont elle a la charge. 

Mais la question qui hantait tous les esprits lors de cette réunion était évidemment celle de son retour en politique. La réponse est nette : «Je ne reviendrai jamais. Sauf s'il y avait un million de manifestants en bas de chez moi».

Pour DSK, plus de politique car il a pris «trop de coups», mais une activité en conseil et expertise. Une vie de sherpa donc, ou d'éminence grise auprès de gouvernements divers, serbe ou cubain par exemple, comme c'est le cas en ce moment même.

Enfin, pour l'anecdote, DSK a répondu à l'énigme qui taraudait tout le microcosme parisien sur l'identité du fameux Jack, référence à son premier tweet : «Jack is back». Réponse: Jack Bauer, le héros de la série 24h chrono. Mystery solved donc !