France

Opération nettoyage ? Brune Poirson moquée sur les réseaux sociaux après ses photos en Inde

En ballerines et t-shirt blanc, la secrétaire d'Etat à la Transition écologique a été photographiée en train de nettoyer une plage indienne couverte d'ordures. De nombreux internautes ont exprimé des doutes quant à la sincérité de Brune Poirson

La secrétaire d'Etat à la Transition écologique Brune Poirson a été photographiée par Paris Match en train de participer au nettoyage d'une plage indienne, polluée par de nombreux déchets.

Cependant, de petits détails n'ont pas manqué de faire réagir les internautes. Marchant sur des monticules d'ordures, Brune Poirson ne portait aux pieds que de simples ballerines. Le nettoyage d'une plage entière nécessitant du temps et de l'énergie, une paire de bottes en caoutchouc aurait sûrement été plus appropriée.

L'article de Paris Match affirme que la secretaire d'Etat a passé deux heures à nettoyer cette plage de Bombay. En revanche, le t-shirt d'un blanc immaculé de la secrétaire d'Etat, qui possède la double nationalité franco-américaine, semble étrangement propre. Certains internautes se sont donc demandé si elle ne s'était pas rendue sur place uniquement pour poser devant les objectifs.

L'essayiste Coralie Delaume a ainsi tourné en dérision le cliché sur Twitter, fustigeant «cette impression d'être en permanence pris pour (des) cons».

Les internautes ont réagi sans concession, l'une accusant Brune Poirson de nettoyer la plage «le temps de la photo».

«Quelqu'un connaît la marque de lessive de Brune Poirson ? Cette blancheur immaculée de son t-shirt m'épate», ironise un autre.

Un internaute a comparé les photos de Brune Poirson à celles de Bernard-Henri Lévy, plusieurs fois raillé pour s'être mis en scène dans des zones de guerre en chemise blanche impeccable.

Brune Poirson, une écologiste ayant privatisé de l'eau pour Veolia

De plus, certains internautes n'ont pas manqué de rappeler la carrière de Brune Poirson chez Veolia. Employée dans une filiale indienne de l'entreprise, elle met en place un système de distribution d'eau potable dans des bidonvilles. Libération assimile cette démarche à une privatisation de l'eau, soulignant que «la distribution s’est peu améliorée et les prix ont augmenté, provoquant une fronde des habitants et des politiques de tous bords».

Un internaute dénonce ainsi «la calamiteuse gestion de l'eau par Veolia» qui aurait «largement survendu» la ressource. Le fait de transformer une ressource naturelle indispensable en bien marchand dénote en effet une conception particulière de l'écologie.