France

Acte 53 : un premier anniversaire mouvementé pour les Gilets jaunes (EN CONTINU)

Le 17 novembre 2018 débutait le premier acte des Gilets jaunes. Ce 16 novembre 2019, ils souhaitaient relancer la mobilisation partout en en France, pour la 53e semaine consécutive. La manifestation à Paris a été entachée par les actions de casseurs.

Dimanche 17 novembre

Samedi 16 novembre

«Je ne confonds pas les Gilets jaunes et les anarchistes», a confié à France Info le député LREM Patrick Vignal, après la dégradation de sa permanence à Montpellier. «Je préfère retenir l’image des Gilets jaunes au rond-point des Près d’Arènes [lieu dé départ de la manifestation à Montpellier ce 16 novembre] où ils se retrouvent en toute fraternité», a-t-il ajouté.

Retour en images sur l'acte 53 des Gilets jaunes, partout en France.

Selon le ministère de l'Intérieur, 28 000 manifestants ont battu le pavé en France ce 16 novembre, dont 4 700 à Paris.

Plus tôt dans la soirée, Le Nombre Jaune estimait le nombre de manifestants à près de 40 000.

Le syndicat France Police policiers en colère a évalué de son côté qu'au moins «60 000 manifestants [avaient été présents] dans les centres-villes et sur les ronds-points» dans l'ensemble du pays.

Une voiture de police a été renversée devant la préfecture de police de la capitale, rapporte en fin d'après-midi Le Parisien.

Notre reporter Nadège Abderrazak est allée à la rencontre de Gilets jaunes à Paris. Amar, qui vient du Nord, assure que les manifestants ne lâcheront rien «tant que le gouvernement ne lâchera rien».


Priscillia Ludosky, l'une des figures des Gilets jaunes, a exprimé au micro de RT France sa colère face à l'annulation d'une manifestation qui devait partir de la place d'Italie à Paris, en raison de violences.

François Boulo, avocat et porte-parole des Gilets jaunes de Rouen, a déclaré en fin d'après-midi : «Le préfet de Paris dit que la mobilisation est circonscrite à place d’Italie. Là-bas, j’en viens, c’est un carnage ! Mais beaucoup de Gilets jaunes ailleurs ont été empêchés de se rassembler. Ici, à Bastille», tweete-t-il, en publiant une photo de la place. Et d'ajouter : «La liberté de manifester est morte en France.»

A Toulouse, des manifestants acclament les pompiers à leur passage.

L'ambiance semble s'être considérablement détendue en centre-ville comme on peut le voir sur les images de notre reporter.

A 18h, la préfecture de police de Paris fait état de 113 interpellations dans la capitale.

A Paris, des manifestants ont investi la zone commerciale des Halles, en fin d'après-midi, selon plusieurs médias.

Du côté de la rue de Rivoli, la police «semble dépassée» par «des petits cortèges» qui se déplacent «dans tous les sens», rapporte un journaliste d'Europe 1.

A Toulouse, les gaz lacrymogènes ne cessent pas depuis le début d'après-midi. Les policiers sont présents en nombre pour empêcher les rassemblements.

Boudjema, Gilet jaune et Antonin Péchard, avocat au barreau de Paris, étaient invités sur le plateau de RT France pour commenter ce 53e acte du mouvement des Gilets jaunes, qui marque le premier anniversaire du mouvement.

De plus en plus de manifestants tentent de rejoindre les Champs-Elysées en scandant des slogans anticapitalistes et hostiles à l'exécutif. Les forces de l'ordre les empêchent d'approcher de l'avenue.

Alors que la nuit est en train de tomber sur la capitale, une manifestation sauvage est en cours, à Châtelet, selon un de nos reporters.

Le calme est revenu place Bellecour à Lyon, les manifestants sont dispersés, rapporte Estelle Farge, notre journaliste dans la capitale des Gaules.

«Un an après, les inégalités sociales dans le pays sont toujours aussi fortes» : Danielle Simonnet, conseillère de Paris et oratrice de LFI, commente ce premier anniversaire des Gilets jaunes pour RT France.

Le député des Pyrénées-Atlantiques Jean Lassalle est allé à la rencontre des manifestants. «J’ai tenu à venir marcher avec les Gilets jaunes, un an après. Il est très important qu’un député, dans l’exercice de ses fonctions, se rende personnellement compte de la manière dont les choses se passent afin de tenter d’éviter le pire. J’invite mes collègues à venir voir par eux-mêmes», a-t-il tweeté.

A Toulouse, le cortège n'a pas vraiment eu le temps de se reformer. Les forces de l'ordre continuent de disperser les manifestants en utilisant des gaz lacrymogènes. 

Au micro de RT France, des street medics font le bilan d'une journée «mouvementée».

A Marseille, l'AFP rapporte que l'ambiance s'est peu à peu tendue au cours l'après-midi. Un millier de manifestants sont venus de l'ensemble du département des Bouches-du-Rhône. «Partis du Vieux-Port le long de la corniche, les manifestants ont ensuite tenté de forcer un barrage des forces de l'ordre, pour rentrer au cœur de la ville», dit l'agence de presse.

A Montpellier, la permanence du député La République en Marche Patrick Vignal a été dégradée par des manifestants qui semblent être proches de la mouvance anarchiste. Une vitre a été cassée et plusieurs inscriptions anarchistes taguées sur le bâtiment, a constaté l'AFP sur place.

Environ 1 500 manifestants tentaient de rejoindre le centre commercial Odysseum quand ils ont été détournés par les forces de l'ordre. C'est alors que certains s'en sont pris à la permanence du député LREM de l'Hérault.

«Condamnation de toutes les violences, à l’endroit de nos forces de l’ordre et de nos collègues parlementaires. Inacceptables dégradations de la permanence de Patrick Vignal qui a passé des mois à défendre les commerçants du centre-ville !», a tweeté Coralie Dubost, députée LREM de l'Hérault. 

Un individu portant un brassard presse a reçu un projectile au visage, qui a fait éclater la vitre de protection de son masque, sur la place d'Italie, à Paris.

ATTENTION, LES IMAGES SUIVANTES PEUVENT CHOQUER

Un autre individu a été blessé, lui aussi, au niveau du visage.

Si on a pu voir des heurts place d'Italie, la place de la Bastille est elle aussi le théâtre de confrontations depuis le début des manifestations. «Manifestants et forces de l’ordre jouent au jeu du chat et de la souris. Les forces de l’ordre veulent empêcher les Gilets jaunes de rejoindre la place d’Italie ou les Champs-Elysées », explique une de nos reporters sur place.

A 16 heures, 105 personnes ont été interpéllées, indique la préfecture de police de Paris via Twitter. 

Image originale à Toulouse : la fontaine place Wilson a été colorée en jaune.

A Lyon, la situation est toujours tendue. «Des manifestants tentent de s'introduire dans le périmètre qui leur est interdit. Les forces de l'ordre répliquent par des gaz lacrymogènes», selon un de nos journalistes sur place.

Selon la préfecture de police de Paris, 61 personnes ont été interpellées dans la capitale depuis le début des manifestations du 16 novembre, et 71 personnes ont été verbalisées dans les différents périmètres des manifestations à Paris.

Selon un journaliste du quotidien Le Monde, «une partie du monument dédié au maréchal Juin a été dégradée pour servir de projectiles», à Paris, place d'Italie (XIIIe arrondissement).

Le député insoumis Alexis Corbière a déclaré, dans un tweet, que des CRS l'avaient «d'abord bousculé» puis avaient «utilisé du gaz lacrymo», à Bastille.

Les heurts se poursuivent place d'Italie, à Paris (XIIIe arrondissement), comme en témoignent les images rapportées par un de nos journalistes sur place.

François Cocq, membre du collectif Les Constituants et Arnaud Benedetti, rédacteur en chef de la Revue politique et parlementaire, analysent pour RT France cet acte 53 des Gilets jaunes.

A Nantes, les heurts entre CRS et manifestants se multiplient, d'après un de nos journalistes sur place. 

Un millier de manifestants s'est rassemblé dans l'après-midi en plein cœur de Lyon dans une ambiance qui s'est rapidement tendue avec des tirs de lacrymogène, selon l'AFP.

Malgré l'interdiction de manifester dans le centre-ville, plusieurs centaines de personnes étaient rassemblées depuis 13h place Bellecour, la plupart ne revêtant pas l’emblématique gilet jaune.

La confusion règne à Toulouse. «Le cortège est complètement éparpillé. Les forces de l'ordre tirent sans relâche des lacrymogènes», dit notre journaliste sur place, avant d'ajouter qu'«un groupe s'est reformé rue d'Alsace-Lorraine». 

Lors d'une conférence de presse, le préfet de police de Paris, Didier Lallement, a promis «une réponse très ferme» face aux casseurs.« Ils ne partiront pas en toute impunité», ajoute-t-il. Il a fait état de plusieurs policiers blessés, sans donner de détails et a invité les manifestants à quitter les cortèges.

Didier Lallement a aussi précisé que 61 personnes ont été interpellées jusqu'à présent.

Place d'Italie, la situation est toujours aussi tendue depuis le début d'après-midi. Les Gilets jaunes sont repoussés avec des canons à eau et les gaz lacrymogènes recouvrent la place.

Place de la Bastille, à Paris, la situation est également tendue, rapportent plusieurs médias. Des gaz lacrymogènes sont utilisés par les forces de l'ordre.

Le député Jean Lassalle est sur place. Il a été filmé par un journaliste de L'Obs. 

«Nos droits sont bafoués !», s'indigne un Gilet jaune, après la décision de la préfecture de Paris d'annuler une manifestation qui devait partir de la place d'Italie à 14h, en raison de violences sur place. «On défend notre liberté de pouvoir circuler et de s'exprimer», ajoute-t-il au micro de RT France.

A Montpellier, le cortège vient de partir.

A Nantes, le cortège est parti depuis un peu moins d'une heure. La situation est tendue au niveau de la préfecture et des manifestants ont tagué les murs, selon une journaliste indépendante.

A proximité de Bastille, deux policiers ont été pris au piège dans un pressing sur le boulevard Beaumarchais, rapporte Lucas Burel, journaliste à L'Obs

Selon ce même journaliste, «c’est après avoir été coursés que les deux policiers ont tenté de s’abriter dans la laverie».

A Toulouse, la situation est là-aussi tendue. «Alors que le cortège reculait dans le calme, les forces de l'ordre font usage de lacrymogènes», dit notre journaliste sur place. 

Un nuage de fumée s'est formé du fait des gaz.

«Une barricade de fortune est érigée au passage d'une partie du cortège qui s'est reformé. Les force de l'ordre progressent derrière», ajoute notre journaliste à Toulouse.

La préfecture de police de Paris a décidé d'interdire une manifestation qui devait partir de la place d'Italie à 14h, à la suite de violents heurts entre les forces de l'ordre et des manifestants.

Notre reporter Lucas Léger rapporte avoir reçu sur son casque un pavé, place d'Italie. Il a filmé la scène.

Dans le Morbihan, la circulation est perturbée à proximité de Lorient. Des opérations escargot sont en cours. Une voie de circulation est bloquée dans chaque sens, entre Lanester et Quéven.

Le ministère de l'Intérieur communique sur les opérations en cours.

A Toulouse, de nombreux Gilets jaunes sont rassemblés près du métro Jean-Jaurès. Le cortège est parti.

Place d'Italie, des tensions sont survenues entre manifestants encagoulés et les pompiers. «Les pompiers qui tentent de venir éteindre l'incendie sont empêchés par les incendiaires», relate notre journaliste.

Le niveau de violences ne baisse pas, place d'Italie. Les forces de l'ordre tentent de disperser les manifestants avec des canons à eau. Un engin de chantier est en feu, rapporte Yahoo.

Un véhicule est en flammes.

«Le gilet jaune n'est qu'un symptôme de citoyen en colère», selon l'avocat Philippe de Veulle.

Place d'Italie, à Paris, la situation se tend. Des incendies, dégradations et violences sont à signaler.

Un de nos reporters filme la situation tendue entre des manifestants et des membres des forces de l'ordre, place d'Italie.

Plusieurs centaines de Gilets jaunes sont sur le boulevard Magenta (Xe et IX). 

Les forces de l'ordre lancent des gaz lacrymogènes. «Situation tendue et confuse entre les manifestants et forces de l'ordre», relate notre journaliste sur place.

Toujours Place d'Italie, à Paris, une voiture a été retournée, selon Yahoo. Sur les vidéos, on peut voir qu'il s'agit essentiellement d'individus cagoulés.  

Au centre commercial Italie 2, à Paris, des affrontements sont en cours. La porte du centre commercial a été fracturée par des individus cagoulés. «Quelques instants plus tôt, les manifestants violents avaient fait le plein de pavés pendant un moment l'accalmie», rapporte notre journaliste sur place.

En réponse, les forces de l'ordre lancent des gaz lacrymogènes. 

A Nantes, les Gilets jaunes sont également moblisés. Ils se sont réunis devant le McDonald's. C'est «le symbole de l'évasion fiscale», affirme une Gilet jaune présente sur place.

A Lyon, les Gilets jaunes sont rassemblés, place Bellecour.

Des individus vêtus de noir ont tenté de fracturer une banque HSBC, Place d'Italie, à Paris. 

Par ailleurs, un feu tricolore est en flammes.

En Ille-et-Vilaine, près de Vitré, le quotidien Ouest-France rapporte qu'une vingtaine de Gilets jaunes bloquent depuis vendredi soir la plateforme logistique de la chaîne de fast-food McDonald’s. 

Sur la Place d'Italie, à Paris, quelques dégradations ont lieu, et un départ de feu s'est déclaré dans une poubelle. Les manifestants scandent «les pompiers avec nous !»

Selon Arnaud, Gilet jaune de Troyes, «deux ou trois antifas» ont brûlé des palettes. Les forces de l'ordre ont donc dû intervenir Place d'Italie.

«Aujourd'hui c'est l'anniversaire du cauchemar des élites néolibérales», remarque Nicolas Vidal, fondateur du média Putsch, 

«On subit toujours la violence gouvernementale qui instrumentalise la police» explique Jérôme Rodrigues, présent pour cette nouvelle mobilisation à Paris, à RT France.

Sur son compte Twitter, la préfecture de police de Paris dresse un bilan, à 11h30, de l'action des forces de l'ordre. Elle fait état de «33 interpellations, 1 204 contrôles préventifs et cinq verbalisations sur des périmètres interdits».

La police presse les manifestants et les journalistes présents dans le XVIIe arrondissement de Paris.

A la Porte de Champerret, à Paris (XVIIe), notre reporter Mona Hammoud, au milieu des gaz lacrymogènes, fait le point sur la situation qui reste tendue.

Au micro de notre reporter, le Gilet jaune et militant associatif Faouzi Lellouche explique : «On est venu récupérer le fruit des efforts [d'un an de mobilisation].»

De nombreuses mobilisations sont signalées à travers l'hexagone sur des rond-points, comme ici à Montpellier où les Gilets jaunes ont installé un «Village jaune» sur le rond-point des Prés d’Arènes.

Même chose à Rouen où quelques personnes occupent le rond-point des Vaches.

Scène surréaliste à Paris où les Gilets jaunes se retrouvent en plein milier d'un marché dans le 17e arrondissement.

Comme aux premières heures de la mobilisation, des Gilets jaunes occupent un rond-point à Loches, dans le département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loir.

La mobilisation a également commencé à Clermont-Ferrand, dans le centre de la France.

La préfecture de police de Paris a annoncé à BFM-TV avoir procédé à 24 interpellations et au moins à 1 192 contrôles préventifs dans les rues de la capitale.

Suivez le live de notre reporter dans le 17e arrondissement de Paris.

A porte de Champerret, les gaz lacrymogènes continuent de pleuvoir sur les manifestants. Nos reporters attestent que l'air est difficilement respirable sur place.

Suivez en direct la manifestation des Gilets jaunes à Paris.

A Toulouse, la mobilisation a également commencé au niveau du péage de Sesquières. 

Retrouvez l'édition spéciale de RT France consacrée au 53ème acte des Gilets jaunes, pour le premier anniversaire du mouvement citoyen.

A Lorient, dans le Morbihan, en Bretagne, les Gilets jaunes sont mobilisés à l'aide de camions et de véhicules de travaux.

Aux abords de la porte de Champerret, les affrontements entre manifestants et forces de l'ordre ont démarré, selon notre reporter sur place.

La situation semble déjà très tendue sur la place d'Italie où un rassemblement était prévu. Des barricades sont en feu comme on peut le voir sur ces images.

Les premiers gaz lacrymogènes ont été envoyés sur les manifestants, constate notre reporter, présente aux abords de la porte de Champerret, dans le nord de la capitale.

Les forces de l'ordre sont rapidement arrivées sur le périphérique parisien pour déloger les Gilets jaunes qui avaient commencé à bloquer la circulation, au niveau de la porte de Champerret.

Comme on peut le voir sur les images de notre reporter, les Gilets jaunes commencent à envahir le périphérique parisien, au niveau de la porte de Champerret, située au nord-ouest de la capitale.

Comme annoncé, des Gilets jaunes commencent à bloquer le périphérique parisien.

«On n'a toujours rien obtenu, c'est toujours la m..., la colère est toujours la même», affirme Antoine Boudinet, Gilet jaune qui a perdu une main lors d'une manifestation à Bordeaux, au micro de RT France. 

S'il considère que l'anniversaire des Gilets jaunes se fête et que la date est symbolique, il espère que ce ne sera pas la seule, qu'il y aura d'autres mobilisations à venir.

Utilisant une méthode des premiers jours de leur mobilisation, des Gilets jaunes mettent en place un barrage filtrant à Porte de Champerret, dans le nord de la capitale.

Au micro de notre journaliste, le Préfet de police de Paris, Didier Lallement, se dit «serein», malgré un important dispositif de sécurité mis en place. Plus de détails avec notre reporter sur place, Lilaafa Amouzou.

Dans le XVIIe arrondissement de Paris, les premiers manifestants se rassemblent déjà.

Plusieurs stations de métro sont fermées depuis ce matin, en prévision des manifestations, sur ordre de la préfecture de police.

Le week-end sera chargé de jaune. Les Gilets jaunes fêtent la première année de leur mobilisation avec plusieurs rassemblements qui débuteront dès le 16 novembre. La page Facebook «Acte 53 Gilets Jaunes l’anniversaire sur les Champs-Elysées» est celle qui semble réunir le plus de monde, avec plus de 5 000 personnes annonçant leur participation et plus de 7 000 autres personnes manifestant leur intérêt. «Nous ferons une opération barrage filtrant sur le rond-point de l'Etoile comme l'année dernière», affirment les propriétaires de cette page. La préfecture de police a pour sa part décidé qu'«au vu des risques de troubles à l’ordre public», les quartiers des Champs-Elysées, de Notre-Dame, de l'hôtel Matignon, de la Tour Eiffel, du Sénat, des «grands magasins» ou encore ceux des bois de Boulogne et de Vincennes seraient interdits à tous rassemblements dès vendredi 18h jusqu'à dimanche.

Un itinéraire prévu par l'une des figures du mouvement, Priscillia Ludosky, a été déclaré. Eric Drouet, pour sa part, appelle à une «opération escargot» sur le boulevard périphérique et sur les Champs-Elysées.

En banlieue parisienne, Le Figaro a également recensé des appels aux rassemblements à Saint-Ouen ou à Vitry-sur-Seine.

Ailleurs en France, dans le secteur toulousain et montpelliérain notamment, des Gilets jaunes ont annoncé qu'ils occuperaient de nouveau des ronds-points.

A Lyon, Marseille, Bordeaux, Lille ou Nantes, des manifestations sont également prévues.

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