France

Une opération du Raid lancée à Lognes au centre de formation de la police

Les équipes du Raid sont intervenues au centre de formation du ministère de l'Intérieur à Lognes en Seine-et-Marne pour une «levée de doutes» après le signalement d'une personne potentiellement armée. L'homme aurait été vu sur la vidéosurveillance.

Selon les informations du journal Le Parisien, «des dizaines de policiers en tenue d'intervention, un grand nombre de véhicules sérigraphiés de la police nationale, et d'autres, noirs et gris, du Raid [entouraient] depuis le début de la matinée» ce 14 octobre, un centre de formation du ministère de l'Intérieur où sont également formés des policiers à Lognes, en Seine-et-Marne.

Le compte Twitter de la police nationale de Seine-et-Marne a confirmé en début d'après-midi qu'une opération de police était bien en cours à Lognes suite à «une alerte de sécurité».

D'après le quotidien francilien, une personne pourrait être entrée avec une arme dans le centre, mais une source policière précise que la recherche minutieuse des forces de l'ordre correspondait à «une levée de doute». Des agents de sécurité auraient cru reconnaître la silhouette d'une arme sur une image aux rayons X à l'entrée du centre de Lognes, mais lorsqu'ils s'en sont aperçu, l'individu recherché aurait déjà réussi à entrer pour se mêler à la foule matinale.

L'image du suspect, un homme selon Le Parisien, aurait été captée par la vidéosurveillance et les effectifs du Raid et de la BRI auraient procédé à une vérification systématique des bâtiments. Une évacuation aurait également été enclenchée avec vérification des identités des personnes qui sortaient. Selon cette même source, «aucun suspect n'a été identifié ni aucune arme n'a été retrouvée. Aucun coup de feu n'a été tiré», en début d'après-midi.

Des internautes sur place ont diffusé des images de l'opération policière en cours : 

Le Parisien a par la suite rapporté que, dans l'après-midi, «un suspect a[vait] été interpellé pour des "vérifications" [...] «il pourrait s'agir d'un stagiaire en formation. Il a été conduit au commissariat de Meaux, en fin de journée.»

Cette intervention des forces de l'ordre est survenue dans un contexte sécuritaire particulièrement tendu, quelques jours après l'attaque de Mickaël Harpon, employé de la préfecture de police de Paris qui a fait quatre morts le 3 octobre parmi ses collègues.

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