Des militants d'Extinction Rebellion occupaient l'après-midi du 7 octobre la place du Châtelet et le pont au Change menant vers l'île de la Cité, non loin de la préfecture de police, à Paris. Ces opérations coups de poing visaient à dénoncer l'inaction «criminelle» des gouvernements face au réchauffement climatique, selon les organisateurs. Pour ce faire, les militants de ce mouvement né en 2018 au Royaume-Uni, prônent la désobéissance civile.
Cette mobilisation sauvage s’inscrivait dans le cadre d'une action mondiale intitulée Rébellion internationale d'octobre.
Les militants ont déployé des bottes de paille en travers du quai de la Mégisserie avant d’organiser un sit-in sur la chaussée. «On va foutre la planète en l’air. On a plus le temps», a affirmé un participant qui expliquait au micro de RT France les raisons de sa présence à cet événement.
Certains manifestants ont même installé des tentes sur le boulevard Sébastopol, manifestant ainsi leur intention de dormir sur place.
Les militants écologistes d'Extinction Rebellion ont entamé, le 7 octobre, deux semaines d'actions dans plusieurs villes à travers le monde, dont Le Cap, Sydney et Londres. Dans la capitale française, ils avaient anticipé ces opérations en pénétrant, le 5 octobre, dans un grand centre commercial du sud-est de Paris, Italie 2.
Lire aussi : A Paris, des écologistes occupent le centre commercial Italie 2 et y passent la nuit