France

Retrouvez les moments forts du débat entre Aphatie et Berruyer sur le plateau de Taddeï (VIDEO)

Jean-Michel Aphatie, journaliste politique, et Olivier Berruyer, fondateur du site Les Crises, ont confronté leurs idées sur le plateau d'Interdit d'interdire. Au menu : les fake news, le traitement de la question de l'euro, du RIC, d'Assange, etc.

Frédéric Taddeï a reçu le 3 juillet sur RT France Jean-Michel Aphatie, journaliste politique et Olivier Berruyer, fondateur du site Les Crises pour un débat sur différentes thématiques d'actualité.

Le débat a notamment porté sur les fausse nouvelles, bête noire des démocraties occidentales. Un journal qui publierait une fake news «le paierait de sa crédibilité», a estimé Jean-Michel Aphatie. En général, lorsqu'on parle de fake news, il s'agit plutôt de «rumeurs» qui enflent, rappelle-t-il. «Si on reste un peu froid et un peu distant, on se rend compte que les fake news ne sont pas un problème dans la démocratie», a jugé le journaliste politique.

Une opinion partagée par son interlocuteur qui s'est toutefois inquiété de l'arsenal législatif dont la France semble vouloir se doter en la matière. «On commence à avoir des lois soi-disant contre la haine.[...] quel va être la suite ?», s'est demandé Olivier Berruyer. Fermer certains sites ? Empêcher l'accès à d'autres, anticipe le chroniqueur qui craint que la société française ne «se dirige vers un modèle à la chinoise, voire un peu à la russe». De son point de vue, il faut au contraire «se battre pour garder un Internet ouvert» et ne pas craindre les fake news

Parmi les questions abordées dans ce débat figurait celle du traitement médiatique de la question de l'euro. Pourquoi la critique de l’euro et les arguments en faveur sa sortie sont-ils si «mal représentés dans les médias», a demandé en substance Olivier Berruyer, ajoutant : «Pourquoi la parole d'économistes internationaux de renom, dont des prix Nobel, n'est pas reprise dans les médias français ?» Pour Jean-Michel Aphatie, être Prix Nobel n’exempte pas de «dire des conneries». Il a en outre estimé que «le grand point commun entre les économistes et les journalistes est que dans les deux cas ils racontent beaucoup de conneries».

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