France

Les déclarations clés de la campagne des européennes

Quelle image les candidats aux européennes du 26 mai 2019 cherchent-ils à donner d'eux-mêmes et de leur projet ? Que veulent-ils que vous reteniez d'eux ? Réponse avec les déclarations les plus emblématiques tirées des différentes listes.

Lundi 27 mai

Matteo Salvini (vice-président du Conseil des ministres et ministre de l'Intérieur italien) :

«Une nouvelle Europe est née et je suis fier que la Ligue fasse partie de cette nouvelle Renaissance européenne»

Matteo Salvini (La Ligue)

«Une nouvelle Europe est née. Je suis fier que La Ligue participe à cette renaissance européenne»

Yannick Jadot (EELV)

«C'est une vague verte européenne dont nous sommes les acteurs.»

Jeudi 23 mai

Marine Le Pen (RN)

«Vous savez quoi, Monsieur Wauquiez ? J'espère qu'un jour vous aurez la possibilité de faire un débat au second tour de la présidentielle»

Raphaël Glucksmann (liste Place publique-PS-Nouvelle donne)

«Faire des cadeaux aux plus riches, supprimer l'ISF, installer la flat tax, c'est pas trop cher. Mais l'égalité salariale entre hommes et femmes, subitement ça devient trop cher !»

Mardi 21 mai

Nicolas Dupont-Aignan (DLF)

«Allez voter ou arrêtez de vous plaindre et allez à l'échafaud [...] Ca ne sert à rien de manifester sous la pluie et le vent toute l'année et ensuite de ne pas voter, ce serait contradictoire.»

François Asselineau (UPR)

«Il faut 28 accords gouvernementaux et 28 accords de parlement [c'est-à-dire] 56 accords pour modifier les traités [européens].»

Renaud Camus (La Ligne claire) :

«On peut dire ce qu’on veut aux journalistes, ça ne sert absolument à rien, ils repartent avec les idées qu'ils amènent.»

Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France) :

«Il faut s’attaquer à un tabou : le contrôle des naissances en Afrique comme l’a fait en son temps la Chine pour réussir sa transition économique.»

Emmanuel Macron :

«Si, en tant que chef de l’Etat, je laisse se disloquer l'Europe qui a construit la paix, qui a apporté de la prospérité, j'aurais une responsabilité devant l'histoire»

François Asselineau (UPR) :

«Il faut avoir des coopérations avec l'ensemble des pays du monde en fonction de nos intérêts [...] Il y a une vie après l'Union européenne.»

Lundi 20 mai

Benoît Hamon (Génération-s)

«Si la présidentielle était à Barbès, je serais élu dès le premier tour avec 80% des voix [plaisanterie, Ndlr.].»

Thierry Mariani (liste RN) :

«Et donc on apprend que la [Société générale] rachète une société de Steve Bannon... J’espère que LREM dans sa parano va vite réclamer une commission d’enquête sur le risque de contagion suprématiste de nos comptes bancaires et sur la dérive nationaliste de nos banques.»

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Dimanche 19 mai

Ian Brossat (PCF) :

«Encore une journée de matraquage médiatique autour du prétendu affrontement Macron-Le Pen, ils se tiennent par la barbichette et ça commence à se voir.»

Vendredi 17 mai

Emmanuel Macron :

«Le bilan du RN est une catastrophe pour l'Europe et la France.»

Benoît Hamon (Génération-s) :

«Vive la diversité culinaire. Vive la diversité culturelle. Vive la diversité. #VivelEuropeLibre #StarKebab»

Jeudi 16 mai

Viktor Orban :

«Laurent Wauquiez m'a prévenu que Marine Le Pen représentait une ligne rouge. Elle n'est pas au pouvoir.»

Mercredi 15 mai

Nathalie Loiseau(La République en marche, liste Renaissance) :

«Marine Le Pen et ses amis ont en commun une très grande sympathie pour la Russie de Vladimir Poutine. Le groupe d’extrême droite qu’ils veulent constituer, c’est le groupe Poutine au Parlement européen.»

Lundi 13 mai

Jean-Luc Mélenchon (France insoumise) :

«La grande coalition LREM-EELV-PS-LR en Europe, c'est la fin de la démocratie politique.»

Stéphane Séjourné (Renaissance) :

«On fonctionnera avec une majorité au Parlement européen qui sera sûrement composée de plusieurs groupes politiques [...] Il est probable que le groupe des verts, le groupe des socialistes et le groupe du PPE fassent partie de cette majorité.»

Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France) :

«L'Union européenne défigure l'Europe, elle ne marche pas et n'a rien fait pour faire face à la Chine et aux Etats-Unis.»

Yannick Jadot (EELV) :

«Les écologistes ne se résolvent pas à la compétition de tous contre tous au niveau mondial comme à l’intérieur de notre pays.»

Dimanche 12 mai

Benoît Hamon (Printemps européen/Génération.s) :

«Il faut en finir avec les accords indignes avec la Turquie, la Libye, où les migrants sont aux mains des passeurs, des violeurs et des esclavagistes. Ces accords sont la honte de l’Europe.»

Manon Aubry (La France insoumise) :

«Les traités européens ont dans leur ADN la concurrence libre et non-faussée et le libre-échange.»

Jean-Christophe Lagarde (UDI) :

«Tous ceux qui prennent les Français pour des imbéciles sans parler du projet européen ont des meilleurs sondages que moi. Mais je préfère perdre une élection que de prendre les gens pour des cons.»

Samedi 11 mai

François Asselineau (UPR) : 

«L'UPR est le seul parti qui propose depuis 12 ans la sortie de l'Union européenne, de l'euro, de l'OTAN.»

Florian Philippot (Les Patriotes) :

«Une seule chose à obtenir : un vrai débat sur la sortie franche et rapide de l’UE, entité anti-sociale et oligarchique !»

Jordan Bardella (Rassemblement national) : 

«L’Europe des Nations que nous voulons n’a pas vocation à accueillir la bombe démographique africaine !»

Mercredi 8 mai

Nathalie Arthaud (Lutte Ouvrière) : 

«Aujourd’hui, l’Union européenne est un instrument aux mains du grand capital, des affairistes, de la grandes bourgeoisie.»

François-Xavier Bellamy (Les Républicains) :

«Ne pas nommer nos racines a été une faute très concrète. L’islamisme prospère sur le vide que nous avons laissé, en nous refusant à transmettre à tous les jeunes Français un héritage à aimer.»

Ian Brossat (Parti communiste) :

«Ceux qui vont bien, ils vont toujours aller voter pour défendre leurs intérêts. Ne les laissons pas prendre possession du scrutin du 26 mai.»

Mardi 7 mai

Raphaël Glucksmann (Parti socialiste) :

«Ces élections marqueront le début de la grande aventure politique des années à venir : la renaissance de la gauche pro-européenne.»

Lundi 6 mai

Nathalie Loiseau (LREM/Renaissance) : 

«Nous sommes les plus pro-européens de cette campagne mais nous disons aussi que nous voulons ramener le progrès en Europe.»